Interview

Jean-Marc Lofficier, scénariste

Sceneario.com: Bonjour Jean-Marc. Votre parcours est impressionnant. Vous envisagiez une telle carrière dans votre adolescence ?

Jean-Marc LOFFICIER: « Carrière » est un bien grand mot, mais oui, déjà au cours moyen, je tapais le journal de ma classe sur l’olivetti de ma mère avec des copies carbone pour distribuer aux copains. J’entamais de vastes sagas romancées que je ne finissais jamais… bonne façon de se préparer au métier. 🙂
Je me suis mis a faire des BD dès la 5e ou la 4e ce qui m’a très vite permis d’apprendre que je ne savais pas dessiner et donc de gagner du temps.
Plus sérieusement mes premiers textes pros ont été publiés dans LUNATIQUE quand j’avais 16 ans. (Merci Jacqueline Osterrath !)

Sceneario.com: Tout de même, un INKPOT AWARD :o)


Jean-Marc LOFFICIER: Aussi des Eisney et Harvey pour les traductions mais cela reste voté par des poignées de fans ou de pros… Ce n’est pas les Oscars… Ca ne monte pas à la tête.

Sceneario.com: Pour autant vous vous êtes lancé dans des études sans rapport avec l’écriture ?
Jean-Marc LOFFICIER:
ESCP et Fac de Droit. Ca donne un bagage utile, même (et surtout) dans le métier d’écrivain. Une discipline aussi.

Extrait de Robur T1

Je ne crois pas avoir jamais mis en opposition, ou contrasté, les études dites « sérieuses » avec des activités plus artistiques. Après tout, bon nombre d’auteurs (Asimov, Dunyach, etc.) ont aussi fait des études d’ingénieur ou autres. Je pense pour ma part qu’on peut très bien faire les deux.

Sceneario.com: Qu’est-ce qui vous a donné le goût de l’écriture ?


Jean-Marc LOFFICIER: Pas de lectures ou événements particuliers. Je crois que la faculté d’inventer et de raconter des histoires est vraiment quelque chose dont j’ai hérité, comme d’autres le don de la musique.
On naît raconteur d’histoire.
Après, il faut apprendre le style et la discipline, ce qui est encore autre chose. Ma mère a aussi écrit, et je crois un aïeul…

Sceneario.com: Quelles ont été les bases de cet apprentissage ?


Jean-Marc LOFFICIER: Je crois qu’on gagne en confiance en soi-même avec l’âge et l’expérience et, curieusement, certains thèmes reviennent de façon inconsciente.
Mais je crois avoir toujours réussi à écrire ce que je souhaitais écrire.
De toute façon j’ai toujours eu un côté monomaniaque : a tout prendre, je préfère écrire.

Sceneario.com: Quel regard portez-vous sur tout ce chemin parcouru ?


Jean-Marc LOFFICIER: D’avoir pu scénariser les personnages qui me faisaient rêver étant enfant, Picsou, Superman, Dr Strange, est une grande source d’autosatisfaction.
Aussi, je crois faire pas mal pour la promotion de la littérature populaire française aux USA.

Extrait de Robur T1

Sceneario.com: Comment est accueillie cette littérature Française ?

Jean-Marc LOFFICIER: Très positivement, par les connaisseurs. On est reçu à bras ouverts par ceux qui désiraient lire ça depuis longtemps. On a pratiquement révélé Paul Feval aux USA.

Sceneario.com: Votre regard sur l’avenir ? ;o)


Jean-Marc LOFFICIER: C’est un métier où il est difficile de faire des pronostics… Il est important, je pense, de conserver une ouverture d’esprit et de ne pas hésiter à entreprendre des choses nouvelles, même si cela peut sembler a priori difficile, peu familier ou inconfortable.

Sceneario.com: Comment êtes-vous parvenu à percer aux USA ?


Jean-Marc LOFFICIER: Comme n’importe quel américain, en suivant le même itinéraire. On se fait connaître, on soumet des projets, on est à l’écoute des « editors » etc. Je n’ai jamais été victime d’aucune discrimination.
De fait, en bref, on est passé d’écrire des articles et de réaliser des interviews pour L’ECRAN FANTASTIQUE à la même chose pour des magazines US tels STARLOG, TWILIGHT ZONE, etc.
Et de là, gravitant naturellement vers la BD, des scenarii de comics, voire des scripts de dessins animés.
On n’a pas été, ni ne seront, les seuls à avoir accompli cet itinéraire, d’ailleurs.

Sceneario.com: Comment passe-t-on de Picsou à Superman ?


Jean-Marc LOFFICIER: Si on veut vivre un peu de sa plume, il faut être polyvalent ! Ceci dit, je les lisais tous deux étant petits, alors je connaissais bien tant l’univers Disney que DC.
L’un et l’autre ne sont pas très différents. Je veux dire, un bon garagiste doit pouvoir avec le métier travailler sur un moteur de Renault ou un moteur de Ford, si vous voyez ce que je veux dire. La polyvalence n’est pas l’apanage des auteurs ! 🙂

Sceneario.com: Vous réalisez des co-scénarisations avec votre épouse. Comment choisissez-vous les sujets sur lesquels vous travaillez ensemble ?


Jean-Marc LOFFICIER: Au risque de paraître cynique, ce sont les considérations du métier qui vous poussent un peu. Ceci étant, on va vers les choses avec lesquelles on a déjà une certaine affinité.
On a vaguement songé à une époque à écrire de l’Harlequin en alimentaire ; ce n’est pas facile et on a abandonné.

Sceneario.com: Comment s’organise ce travail en commun ?


Jean-Marc LOFFICIER: Grosso modo je suis responsable des idées et des intrigues et Randy du style, un peu comme Boileau et Narcejac.

Sceneario.com: Vous exercez vos talents dans des domaines variés. Que vous apporte la bande dessinée ?


Jean-Marc LOFFICIER: C’est le seul domaine dans lequel on peut laisser libre cours à son imagination visuelle sans avoir besoin de budgets Hollywoodiens pour réaliser ses idées. De plus, j’aime beaucoup le comic-book américain et ses univers dynamiques.

Sceneario.com: Est-ce que vous abordez la notion de héros de manière différente entre BD et comics ?


Jean-Marc LOFFICIER: Non, pas vraiment. Ca varie plutôt de projet à projet, pas de pays à pays.

Extrait de Robur T2

Sceneario.com: Quelle est la différence notoire entre BD et comics mis à par le format ?

Jean-Marc LOFFICIER: La différence est énorme. Le style narratif est différent. La BD franco-belge s’attache au descriptif, le comic-book à l’action. De plus les méthodes de travail sont également différentes, privilégiant le rôle de metteur en scène du dessinateur.

Sceneario.com: Pourriez-vous faire une petite présentation de Robur à nos lecteurs ?


Jean-Marc LOFFICIER: C’est ce qu’il est convenu d’appeler du « steampunk », à savoir de la science-fiction du passé. En l’occurrence, le point de départ est l’invasion de la Terre par les Selenites en 1916.
L’histoire commence 15 ans plus tard et conte la bataille pour la libération de notre planète.
Tous les personnages sont des héros de littérature populaire empruntés à divers auteurs.

Sceneario.com: Quel a été le point de départ de Robur, l’étincelle ?


Jean-Marc LOFFICIER: A l’origine ce projet de Terre Conquise dans les Années 20 était un projet de comic book pour Dark Horse (avec le dessinateur Mark Nelson), et puis cela ne s’est pas fait comme beaucoup de projets.
L’étincelle de la version actuelle a été Gil Formosa qui cherchait quelque chose de « grand » ou d’épique à dessiner et qui a beaucoup apporté au projet.

Sceneario.com: Sur toutes vos idées de scénario qu’est-ce qui fait que Robur soit concrétisé ?


Jean-Marc LOFFICIER: De fait, c’est encore grâce à Gil qui a réussi à vendre ça a Albin Michel, à l’origine pour L’ECHO.

Sceneario.com: Qu’est-ce qui vous a séduit dans le dessin de Gil par rapport à Robur ?
Jean-Marc LOFFICIER:
Le dessin de Gil est une véritable création d’univers graphique.
C’est un grand visionnaire, au sens littéral du terme. Il y en a peu.

Sceneario.com: Dans quelle mesure la manière de dessiner d’un auteur peut-elle vous inspirer ?


Jean-Marc LOFFICIER: Totalement ; je préfère toujours m’adapter au style du dessinateur.

Sceneario.com: Il participe de plus en plus au scénario. L’histoire a-t-elle beaucoup évolué depuis le départ ?


Jean-Marc LOFFICIER: L’histoire est la même que celle qui a été conçue au début. Certains passages intermédiaires ont disparu pour des raisons de place, mais en gros, je savais au début ou j’allais et on y est allé. Certains personnages sont morts, d’autres sont arrivés, ce sont des choses qu’on n’anticipe pas toujours, mais c’est un processus organique qui arrive dans chaque scénario. Les personnages acquièrent une vie propre. Par contre Gil a entièrement rechorégraphié l’invasion
de la Lune dans le Tome 3 par exemple. Moi, mes idées n’auraient pas été aussi bonnes que les siennes.

Sceneario.com: Les références littéraires dans Robur sont multiples et croisées. J’ai cru comprendre que de la sorte vous souhaitiez susciter l’intérêt d’un lectorat plus littéraire.


Extrait de Robur T2

Jean-Marc LOFFICIER: Oui, on peut rêver évidemment…. 🙂 De fait, je reçois plus de courrier de lecteurs américains ou anglais (car ROBUR est paru dans HEAVY METAL) que de lecteurs français.
Je ne crois pas que notre héritage populaire soit aussi bien préservé chez nous, hélas !

Sceneario.com: Est-ce à dire que le lecteur qui passera à côté de toutes ces références loupera une grande partie de l’intérêt de la BD ?


Jean-Marc LOFFICIER: Non, je ne crois pas. On peut lire WATCHMEN d’Alan Moore (comme c’est sans doute le cas en France) sans savoir qui sont réellement les personnages dont s’est inspiré Alan. Idem pour la LIGUE DES GENTLEMEN EXTAORDINAIRE. Ou certains romans de Philip Jose Farmer. On pourrait dire aussi, en étant prétentieux, qu’il faut vraiment lire toute LA COMEDIE HUMAINE de Balzac pour bien comprendre ce qu’il fait et où il va avec les personnages, or peu de gens le font…

Sceneario.com: On peut attribuer Robur au courant Steampunk. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce genre ?


Jean-Marc LOFFICIER: Je crois qu’une bonne partie des lectures de mon enfance étaient déjà « steampunk » à l’époque.
Lire du Jules Verne dans les années 60, voire du Richard-Bessiere, c’est déjà lire de la SF rétro. Je n’ai fait que poursuivre la tradition. De plus, j’aime le côté méta fictionnel qui a toujours consisté à mélanger fiction, fantastique et réalité.
Ce qui m’intéresse, à mon niveau, c’est la création d’univers complexes, comme l’ont fait Farmer, Moorcock, etc. Il y a toujours un point divergent par rapport à notre réalité. Ce qu’on appelle de l’uchronie. L’ajout d’éléments méta fictifs comme Arsene Lupin conseillant à Poincare de ne pas envahir la Ruhr en 1922 (je viens d’écrire dessus) ne fait qu’ajouter du piment et des balises familières.

Sceneario.com: Vous avez été un des précurseurs en DB je crois, vous pouvez nous raconter comment ?


Jean-Marc LOFFICIER: En BD, oui. Mon premier essai a été une série de comics, YOUNG ALL-STARS, que
j’ai co-scénarisé avec mon ami Roy Thomas pour DC Comics en 1988 qui sont déjà une espèce de proto-ROBUR. Ensuite, j’ai développé certains concepts dans la trilogie de METROPOLIS (toujours pour DC) inspirée du cinéma expressionniste allemand. Il y a aussi notre série TONGUE*LASH (aussi de 1996) qui transite d’un univers ou les Mayas sont la culture dominante.

Extrait de Robur T2

Sceneario.com: Comment avez-vous pensé la personnalité, le passif des personnages, l’histoire. Leur faire endosser les identités de personnages de littérature SF pour raconter votre propre histoire ce doit être assez ardu.
On peut par exemple prendre le cas de Robur dont le passé reste plus que nébuleux… voire glauque…

Jean-Marc LOFFICIER: Une bonne partie vient du métier de scénariste. Tout paraît plus complexe au profane. Je m’émerveille à voir un garagiste sous un capot ou un pianiste devant un clavier. Ceci étant, c’est vrai que j’ai un penchant pour les histoires complexes.
J’ai toujours su qui Robur était… Dès le départ. Le choix fait, ici, consistait à le révéler petit à petit au lecteur, au lieu de commencer (comme pour Superman par exemple) avec l’origine du
personnage. On notera qu’au fond c’est ce qu’a fait Van Hamme avec XIII également, dans un autre genre bien sûr.

Sceneario.com: Ce qui vous intéresse le plus dans le fait de raconter des histoires, de construire des univers… le divertissement ou les messages que vous pourriez passer… ?


Jean-Marc LOFFICIER: Pas les messages, jamais les messages. La construction d’univers fictifs est l’équivalent d’être géographe historien d’un tout nouveau monde que vous découvrez avec à peine un temps d’avance sur vos lecteurs.

Sceneario.com: Dans le tome 2 on commence à se demander si Robur est si parfait qu’il le paraît dans le 1.


Jean-Marc LOFFICIER: Attendez de lire le tome 3 et vous serez encore plus surprise. Le problème des albums franco-belges est qu’il faut compter un an entre chaque album. C’est long pour développer crédiblement des évolutions un tant soi peu complexes. Moi j’écrirais bien un ROBUR tous les 3 mois…

Sceneario.com: La littérature vous permet de développer davantage vos idées. En comparaison cela a-t-il quelque chose de frustrant de raconter des histoires pour la BD ?


Jean-Marc LOFFICIER: C’est plutôt récréatif.

Extrait de Robur T2

Sceneario.com: Les références aux univers de Jules Verne sont multiples. Vous avez une affection particulière pour cet auteur ?
Jean-Marc LOFFICIER:
Absolument. Ce que peu de lecteurs réalisent c’est que Verne renvoie ses lecteurs d’un roman à un autre.
Il y a un Univers Vernien ; ce n’est pas simplement un catalogue d’idées. Il a même emprunté à Edgar Allan Poe et écrit une suite aux Aventures d’Arthur Gordon Pym.

Sceneario.com: Quels seraient vos mentors aujourd’hui encore ?


Jean-Marc LOFFICIER: A titre personnel, les gens avec qui j’ai eu le privilège de travailler et d’apprendre le métier : Julie Schwartz et Roy Thomas, Will Eisner aussi. Stan Lee, Marv Wolfman.

Sceneario.com: Combien y aura-t-il d’albums ?


Jean-Marc LOFFICIER: Le 3 boucle la trilogie. Après, c’est à Albin Michel de voir. Comme STAR WARS, j’avais planifié l’histoire de la libération de la Terre en 3 épisodes, donc avec 3 albums, on remplirait le contrat, en quelque sorte. Néanmoins, il y a beaucoup d’autres histoires, se déroulant avant ou après, que nous pourrions raconter.

Sceneario.com: Des coups de cœurs pour certains personnages de Robur ?



Jean-Marc LOFFICIER: On aime tous ses personnages, comme on aime tous ses enfants…
J’avoue un penchant pour Gurn…

Sceneario.com: Vous travaillez en parallèle sur plusieurs sujets. Comme organisez-vous votre travail ?


Jean-Marc LOFFICIER: Il faut beaucoup de discipline, et être assez rapide dans l’exécution.
De ce côté la, la formation que j’ai reçu (Sup de Co et Fac de Droit en parallèle aussi) m’a été fort utile.

Sceneario.com: Quelle aurait été votre carrière professionnelle si vous étiez restés en France ? Aurait-elle vraiment été très différente ?


Jean-Marc LOFFICIER: C’est très dur de répondre à ce genre de question… D’ailleurs on va peut-être revenir vivre en France en 2005 tout en continuant à travailler avec les américains… Les opportunités financières sont sans doute meilleures aux USA vu que les marchés y sont plus importants ; d’un autre cote, il y a beaucoup de concurrence aussi…
Je dois sans doute être l’un des rares Français à avoir percé dans le marché anglo-saxon…

Sceneario.com: Peut-on considérer que vous mettez une patte française dans l’univers américain de part votre culture ?


Jean-Marc LOFFICIER: En tant qu’éditeur, grâce à Black Coat Press (www.blackcoatpress.com), oui, très certainement. On a aussi fait venir les Ghostbusters à Paris et Superman chez les Gaulois d’Asterix…

Sceneario.com: Y a-t-il une différence entre comics paraissant en France et aux EU ?


Jean-Marc LOFFICIER: Ceux qu’on faisait chez Semic, pas vraiment ; mais les Français ont beaucoup de mal à attraper le style comics, même ceux qui en ont lu beaucoup.

Sceneario.com: Quelles sont les rencontres qui ont marqué votre carrière ?


Jean-Marc LOFFICIER: Être devenu ami avec Will Eisner, Stan Lee…

Sceneario.com: Qu’est-ce qui a changé dans l’univers BD/comics depuis vos débuts ?


Jean-Marc LOFFICIER: L’influence des mangas, certainement. Aussi, la perte d’une certaine innocence peut-être. Je suis de la deuxième génération de lecteurs devenus pros ; on en est maintenant à la 4e et le tissu commence à s’user.

Sceneario.com: Au fil de vos expériences ; comment a évolué votre conception des choses, vos envies en tant que scénariste ?


Jean-Marc LOFFICIER: Avec l’âge, on devient plus cynique, je crois, encore qu’avec le sens de l’humour, il est plus facile de rester philosophe.

Sceneario.com: À l’occasion vous aimez glisser des informations disons éducatives, scientifiques dans vos histoires ?


Jean-Marc LOFFICIER: J’ai moi-même beaucoup appris dans les BD de mon enfance (je pense au DONALDs
et PICSOUs de Carl Barks) donc c’est une tradition que je m’efforce de conserver.

Sceneario.com: Vous aimez donner leur chance à de jeunes auteurs. Quels sont ceux du moment que vous avez repéré ?


Jean-Marc LOFFICIER: Aux US j’ai « découvert » Ladronn, Dave Taylor, Philippe Xavier (qui travaille en France maintenant), Timothy II et je dois en oublier… Chez Semic avec Thierry Mornet on a aussi donné leur chance aux frères Peru et d’autres.

Extrait de Robur T2

Sceneario.com: Racontez-nous vos projets en court et à venir ?

Jean-Marc LOFFICIER: Pas mal de titres en cours chez Black Coat Press, surtout. Là, jetez un coup d’œil sur le site (et sur riviereblanche.com) ça ira plus vite ! 🙂

Sceneario.com: Comment avez-vous été amené à créer Holliwood Comics ?


Jean-Marc LOFFICIER: Hollywood Comics regroupe mes activités d’agent et de conseil juridique, donc différentes de celles d’écrivain ou d’éditeur ; il est plus facile de créer des structures différentes pour des activités différentes.

Sceneario.com: Vous avez un fort esprit d’entreprise, je pense à Holliwood Comics, Black Coat Press, Rivière Blanche. Se rejoignent ici vos talent d’écrivain et d’esprit d’entreprise… : o)
Finalement par vos études loin de vous détourner de votre passion de l’écriture vous êtes donné les moyens de vous réaliser encore plus sûrement ? ;o)


Jean-Marc LOFFICIER: Totalement. À un certain niveau, un auteur compétent peut assumer le contrôle de ses moyens de production, en tout cas pour certaines entreprises.

Sceneario.com: Merci Jean-Marc d’avoir patiemment répondu à nos questions.


Jean-Marc LOFFICIER: C’est moi qui vous remercie.

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