GRANDES BATAILLES NAVALES (LES)
Stamford Bridge

Janvier 1066. Edouard le Confesseur, roi d’Angleterre, est décédé. Comme il n’y a pas d’héritier direct, c’est son beau-frère, Harold II Godwinson, qui lui succède. Cela ne plait pas au roi de Norvège, Harald III, qui estime que le trône d’Angleterre lui revient de droit. Pour se faire entendre, il se rend en Angleterre avec une armée de 10 000 hommes. Harold Godwinson décide de se préparer au combat et tente de ralentir la progression des langskips…

Par berthold, le 23 février 2018

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Notre avis sur GRANDES BATAILLES NAVALES (LES) # – Stamford Bridge

Ce nouveau titre de la série Les Grandes Batailles Navales nous entraine en l’an 1066. Nous assistons à la bataille menée par les saxons d’Harold Godwinson contre les guerriers norvegiens, les vikings, venus pour conquerir et prendre le trône d’Angleterre, pour le donner à Harald III, souverain de Norvège.

Pour ce récit, Delitte s’est associé à Roger Seiter.
Nous suivons la progression des guerriers vikings, mais aussi des saxons.
Comme dans les autres titres de la collection, nous faisons connaissance avec certains des protagonistes qui vont vivre ces évènements de l’intérieur. Nous avons Beomia, l’esclave évadée, récupérée par Trymian, ou encore Ulf le viking.
Delitte et Seiter nous racontent tout cela avec minutie, tout en faisant monter la pression jusqu’au moment crucial qui se jouera à Stamford Bridge. Et bizarrement, cet endroit est une plaine, la bataille importante ne se jouera pas en mer, ni sur un fleuve. Mais, ne vous inquiétez pas, nous avons droit à de belles rencontres navales.
Comme on peut le constater, soit à la fin de ce récit, soit dans le dossier historique fort intéressant, la bataille de Stamfort Bridge va jouer un rôle important pour la suite des évènements. Les vikings ne feront plus d’excursion en Occident et le roi Harold Godwinson tombera à la bataille d’Hastings face aux armées du Duc Guillaume de Normandie.
Les deux scénaristes réussissent l’exploit de nous tenir en haleine sans que jamais notre attention ne soit perdue.

Quand aux dessins, on peut admirer le talent de l’artiste de Finkel, Christian Gine. Cette aventure historique lui va à merveille et son trait reste toujours aussi efficace. On se délecte de ses belles planches aux scènes de mer très réussies.

Stamford Bridge est un bon récit historique, bien écrit et très instructif, mais c’est aussi un très bon récit d’aventure.

 

Par BERTHOLD, le 23 février 2018

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