L'Oiseau Blanc

Octobre 1923, à Chicago. Un duel aérien a lieu entre un avion blanc, aux cocardes tricilores, contre un avion rouge, aux cocardes allemandes. Cet avion ressemble à celui du Baron Rouge. Au final, l’avion français semble gagner. Les deux avions atterissent sur la piste devant un public enchanté. Charles Nungesser, l’ancien héros de la Première Guerre mondiale, fait partie d’un show aérien.
Il vit avec une jeune femme dont il est fortement amoureux, Consuelo. Il va devenir le héros d’un film à Hollywood, mais cette vie ne lui plait guère, il lui manque quelque chose. Le jour où son patron lui annonce que, désormais les avions tireront à balles réelles, Charles claque la porte !

On lui propose alors de réaliser un exploit avec son ami François Coli, il doit franchir l’Atlantique d’Est en Ouest sans escale. Il laisse sa femme enceinte aux USA et rejoint le France pour se préparer…

Par berthold, le 23 novembre 2017

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur L’Oiseau Blanc

Avec L’Oiseau Blanc, Pascal Bresson revient sur cet incroyable exploit, lorsque L’Oiseau Blanc, parti de l’aérodrome de Paris-Le-Bourget, le 8 mai 1927, va tenter de réaliser le premier vol sans escale au dessus de l’Atlantique, d’Est en Ouest, mais qui va connaitre un denouement malheureux, puisque l’avion va disparaitre, sans aucune traces et qui, un siècle plus tard, reste encore un beau mystère.

Bresson brosse le portrait d’un héros habité par sa passion, celle de voler et qui, malgré la femme qu’il aime, l’enfant qu’elle attend, se lance dans l’aventure de sa vie.
L’histoire est très bien construite, passionnante du début à la fin. On reste accroché jusqu’à ces magnifiques dernières pages où tout se joue.
Le scénariste nous présente de beaux personnages, un aventurier, un pionner, héros de la guerre, un as de l’aviation, qui va même marqué par son amitié une tribu amérindienne qui lui trouve d’ailleurs le nom de L’Oiseau Blanc, en hommage à l’un de leur valeureux chef.

Pour la partie graphique, deux dessinateurs s’associent : Erwin Drèze et André Taymans, sur un story-board de Philippe Chapelle, ils proposent de très belles pages, des scènes incroyables de vols, de batailles entre un avion et les éléments naturels, entre autres. Ils font renaitre cette période avec efficacité. Il n’y a rien à redire sur leur travail. Sur les dernières pages, ils font ressortir le drame. Les cases où l’avion est pris sous la pluie sont des plus belles.

L’Oiseau Blanc, avec une préface signée par Patrick Poivre d’Arvor, est un bien bel album de mémoire pour ne pas oublier ces aventures humaines, celles de ces pionniers aériens qui ont tenté de réaliser des exploits, entre autres, au péril de leur vie.

 

Par BERTHOLD, le 23 novembre 2017

Publicité