DEUX CONS
Les Ducon & Ducon

Couyalère et Patacrèpe sont deux quidams qui cultivent la connerie avec un C majuscule. Ils nous l’ont déjà montré lors d’un premier passage douze ans plus tôt. Les deux loosers patentés reviennent donc sur le devant de la scène éditoriale pour confirmer cette spécialité qui leur colle à la peau et qui a le privilège (uniquement pour eux) de se déclarer à tous niveaux. Alors, cher public averti, en abordant cet album, vous pénétrez dans une autre dimension, celle de la bêtise humaine comme il est (très, très) rare de la rencontrer !

Par phibes, le 24 avril 2018

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Notre avis sur DEUX CONS #2 – Les Ducon & Ducon

Après douze années de mise au repos, le duo pitoyable et burlesque créé par le père de Jean-Claude Thergal et de Raymond Calbuth revient en forme afin de nous présenter ses nouvelles réflexions intempestives sur le monde qui l’entoure. Répondant aux doux noms de Couyalère et Patacrèpe qui déjà donne un réel aperçu de leur personnalité, arborant la tenue vestimentaire qui leur est propre et s’avouant sans retenue champions tout catégorie dans l’art de façonner la stupidité, les deux cons patentés refleurissent donc dans les bacs des libraires pour le plus grand plaisir de leurs fans.

Ce nouvel album permet à Tronchet de revenir dans ses dispositions scénaristiques et thématiques qui lui siéent à merveille. Sous le couvert de strips d’une à deux pages, l’artiste joue la carte de l’humour absurde, porté par des personnages qui se veulent avoir une vision décalée voire très restreinte sur nombre de sujets. A ce titre, les deux loosers font feu de tout bois et nous offre sans aucune retenue leur réflexions et leurs constatations profondément stupides sur des questions allant de la chute de tartines confiturées à la voie lactée en passant par le foot et bien d’autres réjouissances.

A la faveur d’un verbe maîtrisé et d’une logique complètement détricotée, Tronchet nous assure de gags désopilants à souhait. L’avalanche de niaiserie qui en ressort produit son effet et nous amène souvent dans des situations ubuesques dans lesquelles les deux cons en question, pris en quelque sorte à leur propre piège et peu enclins à faire quelque conquête, n’en ressortent jamais grandis.

Côté graphique, l’on ne sera certainement pas dépaysé. En effet, l’équipe gagnante de la première heure retrouve allégrement sa place dans les planches de cet album. Marinières en avant et pantalons à bretelles trop courts, sourire béat et têtes ahuries, Tronchet use de ce trait simple mais rudement efficace dont il a maîtrise et via un coup de crayon caricatural, parvient à camper la connerie humaine dans toute sa splendeur.

Une deuxième rasade de conneries telles que Couyalère et Patacrèpe ont le secret, à la fois saugrenue et drôle.

Par Phibes, le 24 avril 2018

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