Cavalerie Rouge

En 1916, Isaac Babel est un jeune juif, pauvre d’Odessa, et se trouve à Petrograd, sous une fausse identité à cause de son côté juif et que ces derniers ne sont admis en ville que sous certaines conditions. Babel n’a qu’un seul but : il veut écrire. Il rencontre Gorki, mais ce dernier lui dit qu’il n’est pas un bon écrivain, mais il y a des choses intéressantes. Babel reste aux Annales jusqu’en 1917. Gorki lui annonce que sa production n’est plus très bonne, qu’il n’a pas assez vécu et qu’il parle de choses qu’il ne connait pas. Babel s’engage alors et se retrouve dans la Cavalerie rouge de Boudienny…

Par berthold, le 24 avril 2018

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Notre avis sur Cavalerie Rouge

Isaac Babel est un écrivain, né à Odessa, en 1894. En 1915, il se rend à Petrograd, dans l’espoir de devenir écrivain. En 1917, il soutient la Révolution Russe et en 1920, il rejoint les rangs de l’Armée Rouge.
C’est en 1928 qu’est publié, en France, Cavalerie Rouge, un recueil de nouvelles. Il se fait remarquer pour son travail et ses qualités littéraires. En URSS, il connait la gloire. En 1939, il est arrêté, accusé d’avoir dénigré Staline. Il sera torturé. On l’accuse aussi d’être un espion. Et en janvier 1940, il est fusillé. Son œuvre sera interdite jusqu’en 1954. Aujourd’hui, il est toujours considéré comme un des plus grands écrivains russes du XXème siècle.

C’est une bonne idée qu’à eu Pécau (L’Histoire Secrète) d’adapter ainsi son recueil de nouvelles, Cavalerie Rouge.
Cela permet de découvrir un auteur, méconnu du public populaire, de découvrir une oeuvre intéressante, un document d’une époque et peut être aussi, de donner envie à certains de lire l’oeuvre originelle.

Avec ces 14 chapitres, nous suivons Babel dans cette expédition au sein de la Cavalerie Rouge. Il rencontre divers personnages, des ennemis, des juifs, des polonais, des femmes et surtout la révolution, la guerre et son cortège de drames et d’horreurs.
Les récits sont forts, prenants et parfois, mettent mal à l’aise. Nous sommes les témoins de cette période, de ces drames qui ont marqué l’URSS. Pécau sait mettre en avant les moments les plus frappants du livre.

Les illustrations de Djordje Milovic sont superbes. Une certaine puissance ressort de ces cases. De l’horreur de certaines situations, l’artiste arrive à amener la lumière grâce à la beauté de ses aquarelles. Certains passages sont magnifiques, d’autres plus rudes.

Cavalerie Rouge est une oeuvre, un album que je vous invite à découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 24 avril 2018

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