8 avril 2018

Gaston Lagaffe au cinéma depuis ce 04 avril 2017

Gaston Lagaffe, personnage crée par André Franquin en 1957, vient d’avoir les honneurs du grand écran.
Encore une nouvelle adaptation d’une bande dessinée franco-belge au cinéma !  Et cette fois , celle d’un grand classique, d’un chef d’œuvre de la bande dessinée !
Encore une mauvaise adaptation ?

 

Lorsqu’en 2017, au début 2017, j’apprends que Pierre-Martin François Laval allait adapter Gaston au cinéma, j’étais en colère. Je me disais « ON ne touche pas à Gaston! ». « Impossible à adapter cet univers là ! ». Et puis, j’ai vu le premier film des Profs de PEF, et vu qu’il avait plutôt bien réussi ce coup-là, je lui laissais une chance d’aller voir son travail.


Mars 2018, sort le film Spirou et Fantasio. Et là, grosse déception. Le film est raté. Le réalisateur, Alexandre Coffre, est vraiment passé à côté du sujet. Il n’y a que Spip et Alex Lutz, dans le rôle de Fantasio, qui s’en sortent bien.
Nouvelle crainte du coup pour le Gaston de PEF.

 


Le film sort. J’y vais, avec mes enfants.

Avant le film, je me dis que de toute façon, l’âme de Franquin ne pourra pas se retrouver dans ce film. Ça, c’est impossible. Donc, je me prépare à voir un film librement adapté du Gaston de Franquin. Le film commence. Le générique est plutôt sympathique et arrive à me plaire. Puis, le film commence … et ma foi, j’arrive à rire à certains gags et situations d’entrée.
Le film fini, je me dis que j’ai quand même bien ri, j’y ai passé un bon moment et que j’ai beaucoup apprécié ce film que celui sur Spirou.

 


PEF a eu une bonne idée que de transposer de nos jours Gaston et son petit monde. Il arrive même à donner de nouvelles vies et de nouveaux rôles aux personnages secondaires que sont Sonia, Lebrac, Raoul ou encore Jeff. C’est aussi amusant de voir Jules de Chez Smith ou Bertrand Labévue en chair et en os.Le Chat, la Mouette Rieuse et Bubulle sont là aussi et tiennent leurs rôles à la perfection.

PEF fait un bon Prunelle, Jérôme Commandeur un bon de Mesmaeker (sans oublier Mme Kiglouss, qui semble sortir de la BD). Arnaud Ducret, dans le rôle de Longtarin aurait mérité un peu plus de présence et pas que devant le bâtiment d’Aupetitcoin. Je regrette que nous n’ayons pas eu quelques scènes avec des parcmètres ou de panneaux de stationnements interdits. Alison Wheeler est une incroyable Mademoiselle Jeanne. Elle ne fait pas cruche, elle est mignonne, sexy et tient un poste plus important que dans la bande dessinée. Quand à Théo Fernandez, il fait un bon Gaston. La posture, les mimiques, les habits, tout est là pour nous rappeler le personnage de Franquin.

PEF a réussi à faire une histoire qui se tient avec des gags qui marchent le plus souvent, qui a un début et une fin. Ce récit montre du coup comment ce Gaston s’impose dans cette start up, que veut racheter De Mesmaeker.

Je regrette de ne pas avoir eu de scènes comme celles des bals masqués, et quelques autres qui font la mythologie de Gaston Lagaffe.

Bref, ce Gaston Lagaffe au cinéma, m’a fait passer un bon moment, m’a fait rire et a l’air de bien plaire aux enfants et aux adolescents, qui sont moins critiques que nous sur cette adaptation cinématographique par rapport à la bande dessinée.


Faites vous vous même votre opinion en allant voir ce film, qui finalement est bien plus réussi que les adaptations du Petit Spirou ou de Spirou et Fantasio.