ZOULOULAND
Young Mister Dundee

Toujours pas complètement remis de ses blessures, Kevin ne se lasse pas d’écouter Dundee lui raconter l’Afrique. Il lui demande maintenant de lui raconter sa jeunesse.

En 1841, Dundee s’est embarqué clandestinement pour l’Afrique pour semer ses poursuivants après avoir malhonnêtement gagné une petite fortune, chez lui, dans les highlands écossaises. Le navire sur lequel il est monté étant un navire militaire britannique, il a été contraint de s’enrôler dans l’armée de Sa Majesté mais peu après avoir mis pied à terre en Afrique australe, les événements l’ont conduit à brûler la politesse aux "angliches" : il est parti aux côtés d’un commerçant livrer de la farine aux voortrekkers boers.

Ceux-ci voulant échapper aux taxes britanniques, ils s’enfoncent de plus en plus dans des territoires inconnus des européens. C’est vers les terres des Zoulous que le convoi boer qu’accompagnent Dundee et son acolyte est en route.

Les voortrekkers sont méfiants et vouent une grande haine envers les Zoulous. C’est pourquoi lorsque Dundee va sauver l’un d’eux de la méchanceté des boers, son attitude va être prise comme une trahison : les boers vont crucifier Dundee et son compagnon aux roues de leur charrette, les abandonnant aux vautours sans avoir oublié de s’emparer d’une cargaison d’armes sur laquelle le "commerçant" était resté très discret…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur ZOULOULAND #10 – Young Mister Dundee

On a l’impression dans les premières planches d’être revenus au début du tome 1 ; on est à nouveau en Ecosse, loin de la chaleur africaine. Mais vite, on suivra le jeune John Dundee sur le terrain qui nous intéresse : l’Afrique australe.

Pour la première fois, on va "côtoyer" des Boers. Ceux-ci, les descendants de colons hollandais, fuient à cette époque (les années 1840) les Britanniques qui ont "pris le contrôle". Ainsi, on prend conscience que non seulement Anglais et Africains se sont entretués là-bas, mais aussi que les Européens étaient entre eux farouchement haineux. Tout un programme pour un environnement propice aux plus grandes des aventures !

Les yeux les plus aiguisés reconnaîtront en certaines vignettes des tableaux ou autres gravures dont Ramaïoli s’est très fortement inspiré, telle la dernière case de la planche 26 où l’on voit le tableau de Thomas Baines "La bataille de Blauwkrantz en 1838" (Musée de Johannesburg). Ceci pour dire que l’auteur s’appuie toujours sur une sérieuse documentation pour continuer sa saga.

Mais… beuh ?!? Que s’est-il passé ? Le dessin parait parfois très approximatif,surtout dans l’expression de certains visages… Dommage !

Les auteurs nous laissent à la fin de l’album sur un moment plein de suspense qui m’a fait penser au début du film Maverick. On accroche ! Ce nouveau cycle de Zoulouland s’annonce intéressant : continuons cette lecture qui sait rebondir dans le temps pour notre plus grand plaisir !

Par Sylvestre, le 12 mai 2006

Publicité