ZOULOULAND
Cetewayo

Le sort semble se sceller pour les Zoulous. Les anglais peuvent désormais mettre face à leurs adversaires des troupes aux effectifs très importants et des machines de guerre qui anéantissent tous les derniers espoirs des guerriers africains.

Pourtant, Thésinger ne voit pas en cela la victoire totale dont ses adjoints lui parlent. Non seulement il aurait préféré que cette issue aux combats arrive plus vite et qu’il y ait eu moins de morts, mais en plus, le roi zoulou Cetewayo reste introuvable. Thésinger va être remplacé par Wolseley, une vieille connaissance de Dundee.

Dundee va se voir offrir par le nouveau général l’administration un territoire sur lequel il possède un domaine. Mais ce morcellement du Zoulouland prévu par les autorités anglaises n’est pas du goût du zoulou blanc : des guerres continueraient d’avoir lieu si la zone était partagée entre différentes personnes alors qu’un roi (même affaibli) existe toujours…

La solution restait la capture de Cetewayo qui finira par être déniché avant son exil dont la première étape fut Le Cap.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZOULOULAND #16 – Cetewayo

Quand un scénariste-dessinateur comme Ramaïoli s’attaque à l’Histoire en y faisant apparaître des personnages fictifs, il est obligé d’user d’astuces pour rendre crédible son récit. Et pour cause dans notre cas : après avoir côtoyé Louis Eugène Napoléon Bonaparte, Kevin Stuart ne devient rien de moins qu’une sorte de « favori » du roi Cetewayo. Rien que ça !

Alors, pour faire la balance avec ce destin improbable du jeune soldat écossais, Ramaïoli rend à César ce qui appartient à César en faisant en sorte que ses héros comme Dundee n’apparaissent pas sur des photos que l’on voit être prises pendant la BD et qui existent réellement… sans lui dessus, forcément !

Cet album marque le début d’une ère nouvelle, celle de la fin de la souveraineté chez eux du peuple zoulou. Cetewayo était contraint à se cacher pour échapper aux anglais : il n’aura pas pu indéfiniment leur échapper et c’est en prisonnier docile qu’il se rend aux britanniques.

La fin de cet album nous laisse en manque de connaître la suite : jusqu’où l’auteur aura-t-il osé faire "aller" Kevin Stuart et John Dundee ? A suivre !

Par Sylvestre, le 21 juin 2006

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