ZOMBIES
De la briéveté de la vie

La contagion s’est étendue partout.
La chasse à l’homme est lancée et la survie reste la priorité absolue de Sam, Lapointe et toutes les personnes qui composent la caravane de bateaux.
Reconstruire un monde nouveau est l’espoir qui fait vivre les survivants, il n’en reste pas moins que les morts-vivants sont en marche, dans la direction des hommes.

Par aub, le 29 septembre 2011

Notre avis sur ZOMBIES #2 – De la briéveté de la vie

Se plonger dans la série Zombies, c’est comme s’attaquer à la chair d’un humain. Ca bouge, ça hurle, c’est chaud, tendre et sacrément juteux.
Les instincts les plus primaires ressortent, les yeux s’injectent de sang, la bave coule légèrement de vos lèvres, le mort-vivant qui est en vous se réveille, vous n’entendez plus rien, vous n’avez qu’une envie c’est lire, lire tranquillement le tome 2 de Zombies
Que l’on ne vous dérange pas sous peine de mordre, que l’on vous laisse en paix dans votre Bande Dessinée, pour en savourer toute la qualité. Que vous soyez un zombie ou un homme (non contaminé) vous n’aurez qu’une envie : trouver un petit bout de vie dans la lecture de cet album. De la vie pour les zombies parce qu’il faut bien qu’ils mangent… de la vie pour les hommes parce qu’il faut bien qu’ils espèrent.

Tout ce mélange subtile est très adroitement mené par Olivier Péru, scénariste (et écrivain) bien connu, auteur de nombreuses Bandes Dessinées qui nous avait épatés avec le tome 1 de Zombies et qui récidive avec le tome 2 que j’ai trouvé d’un ton encore au dessus. Le scénario est totalement inattendu, et au fur et à mesure des pages, nous allons de surprises en surprises. Les rebondissements sont nombreux et surprenants. Suspense, émotions et frissons, l’album dégage une réelle ambiance accentuée par le graphisme de Sophian Cholet, qui affine son trait, accentue encore les détails et nous offre des planches d’une richesse indéniable. Le plus bel exemple est certainement la double page (38-39) avec une minutie dans le détail qui en laisse présager long sur le talent de ce dessinateur.
Sans oublier la qualité des couleurs de Simon Champelovier, qui très habillement, réussi à donner un ton très sombre aux planches sans pour autant les rendre illisibles.
Un trio d’auteurs, pour une série d’horreur, que les amateurs du genre s’arrachent

N’ayez pas peur de croiser un zombie dans la rue en allant acheter le tome 2, ils ne sont pour le moment que dans la BD, mais qui sait combien de temps cela va encore durer…

Par AUB, le 29 septembre 2011

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