ZIZI CHAUVE-SOURIS
Cheveux rester

 
La petite Suzie Wendel, que sa mère surnomme affectueusement Zizi, a une chevelure rousse très impressionnante. Un jour de grand vent, alors qu’elle respirait l’air à pleins poumons, une chauve-souris s’est prise dans ses cheveux. Lui sommant de dégager de là, la petite fille a fini, devant les intrigantes promesses que lui fit l’animal doté de la parole, par accepter de cohabiter provisoirement.

Cette amitié à durée déterminée allait cependant se prolonger. De jour en jour, la chauve-souris et la fillette sont en effet devenues de grandes complices, la première apprenant beaucoup de la seconde, notamment sur les insoupçonnables créatures qui pouvaient peupler la forêt voisine. Lorsque Zizi apprit qu’il existait parmi ces dernières des "Grand-Garous" et que lorsqu’il était blessé par l’un d’eux, un enfant pouvait devenir adulte à chaque pleine lune, elle n’eut plus comme objectif que la quête de l’un de ces magiques dragons !
 

Par sylvestre, le 9 septembre 2012

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Notre avis sur ZIZI CHAUVE-SOURIS #1 – Cheveux rester

 
Parce que la chauve-souris y représente un apeurant monde nocturne et parce que Zizi est curieuse et partante pour les aventures que lui propose cet animal d’ordinaire peu apprécié du commun des mortels, on n’est pas plus surpris que cela que Guillaume Bianco en soit le dessinateur, lui dont on avait récemment apprécié les aventures de Billy Brouillard, garçon dont on pourrait se demander s’il n’est pas un cousin de la fillette à la tignasse rousse !

Sur des idées de Lewis Trondheim, Zizi et sa chauve-souris nous amusent à raison de trois strips par page, aidés pour cela par de nombreux autres personnages qui permettent aux auteurs de dérouler une histoire "noyau" sans s’empêcher d’intégrer à l’œuvre des gags qui auraient largement pu trouver leur place dans d’autres situations et avec des héros pourquoi pas totalement différents.

Ainsi on a droit dans le premier tome de cette série à des gags "familiaux" mettant en scène Suzie et sa mère ou les deux, ensemble, flanquées de successifs prétendants à devenir le beau-père de la fillette. On a aussi les gags "scolaires" convoquant copains, copines, enseignants et directeur, et ceux invitant la très spéciale "maître ès Yan-Chi". On compte également les gags issus des conversations entre Zizi et la chauve-souris. Enfin, on trouve ceux autour du monde animal, qu’il soit réaliste ou fantastique.

Vous l’avez compris, les auteurs de Zizi chauve-souris s’appuient sur divers types d’univers pour puiser leur inspiration. On pourra y voir une faiblesse en arguant qu’il semble leur falloir toutes les tailles de marteaux pour ne planter qu’un style de clou ; on ne leur reprochera cependant pas puisque jusque là, tout est bien mené, bien agréable, bien efficace et promet même l’adjonction d’un nouvel élément qui pourra à son tour participer à la recette : celui qui permettra aux auteurs, après nous avoir fait découvrir leur héroïne enfant, de nous la montrer sous son aspect (et son caractère !) d’adulte.
 

Par Sylvestre, le 9 septembre 2012

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