ZIPANG
Volume 43

 
Le Mirai a sombré. Le Yamato aussi, entraînant avec lui dans les bas fonds la bombe atomique amorcée. Kadomatsu a été récupéré par les Américains qui ont fait de lui leur prisonnier de guerre mais ont par contre laissé à leur sort, sur leur canot de sauvetage, les cinq autres membres de l’équipage du Mirai dont ils avaient pourtant la position…

Kadomatsu va être conduit à Washington. Il y sera accompagné par le journalise américain qu’il avait déjà croisé une fois et qui s’est vu confier la mission de soutirer au Japonais le plus d’informations possible.

La guerre va prendre fin, le temps va passer et les relations diplomatiques se réchauffer entre le Japon et les Etats-Unis. Kadomatsu va alors rester longtemps aux Etats-Unis où à sa manière, il va continuer son combat pour la paix. Avant de se décider à retourner au Japon où, plus qu’ailleurs, le souvenir de ses anciens camarades du Mirai va hanter ses vieux jours…
 

Par sylvestre, le 22 juin 2015

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Notre avis sur ZIPANG #43 – Volume 43

 
Ce tome 43 de Zipang est typiquement le genre de tome qu’on se retient de dévorer d’un seul coup même s’il est le dernier d’une série dont on a hâte de savoir enfin la fin. On s’attarde donc un peu sur le dessin de la couverture, pas étonné plus que ça d’y voir de nombreux visages ; comme un hommage à ces personnages dont on a suivi les aventures extraordinaires… On évite aussi de lire les titres des chapitres sur le rabat de la jaquette, histoire d’être certain de ne pas y détecter un mot qui nous vendrait la mèche un peu trop tôt… Mais dès la lecture entamée, dès la première planche parcourue, c’est plus fort que nous : on veut savoir coûte que coûte et on plonge tête baissée !

On retrouve Kadomatsu aux mains des Américains, et on sait que la bombe atomique est en train de couler au fond de l’océan. L’action et le suspense reprennent donc "pile poil" là où ils s’étaient arrêtés à la fin de l ‘épisode précédent, ce qui n’a pas empêché l’auteur d’adapter ensuite, pour traiter la fin de sa saga, la vitesse du temps. La question que tout lecteur se pose en abordant cet ultime tome de Zipang est logiquement relative au phénomène de changement d’époque que les héros ont subi lors du tome 1. Et pour répondre à cela, Kaiji Kawaguchi a dû passer plus vite sur certaines périodes de l’après-guerre, faisant ainsi vieillir très vite Kadomatsu en quelques étapes tout en profitant de ce temps qu’il a fait passer rapidement pour ne pas s’étendre sur certains détails ; par exemple, comment Kadomatsu a géré ses affaires aux Etats-Unis une fois qu’il s’y est installé, on n’en sait trop rien, mais on sait en tout cas qu’il a eu le temps de pouvoir arriver à ses fins.

De faits en explications et de flashbacks en retrouvailles, la fin du tome arrive vite et, avec elle, la conclusion tant attendue. Elle s’avère assez logique tout en conservant une certaine part d’inexplicable. Elle est en tout cas très belle et c’est aux côtés de Kadomatsu qu’on la vit, pétrifiés par une certaine émotion !

La série Zipang aura été de bout en bout un bijou de manga : un scénario solide, des héros crédibles et attachants, un dessin superbe. Ce tome 43 la clôt en beauté. Un immense bravo au mangaka et à ses précieux assistants ! Un grand merci aussi aux éditions Kana pour cette superbe découverte !
 

Par Sylvestre, le 22 juin 2015

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