ZIPANG
Volume 10

Pour le Mirai et son équipage, c’est mission réussie : Kiska ne sera pas le théâtre de la mort de 4000 hommes. L’opération a été menée de main de maître par Yôsuke Kadomatsu qui prendra officiellement le commandement du navire lorsque son supérieur, le capitaine Umezu, sera contraint de quitter le bateau et de partir à l’hôpital pour soigner ses blessures.

Umezu est fier de ses hommes et de la mission qu’ils se sont donnée. Mais si sa vision de l’utilisation du Mirai est ce qu’elle est, elle n’est pas celle de certains grands pontes de l’armée impériale qui se rangent plutôt derrière les idées de Kusaka. Dans le cadre des objectifs de ces derniers, le lieutenant Tsuda partira pour Berlin, avec pour mission de rencontrer Hitler et de l’assassiner.

Un rendez-vous avec le Führer sera largement justifié puisque Tsuda arrivera par la première liaison aérienne directe Tokyo-Berlin et fera donc partie d’une délégation accueillie officiellement par le régime nazi. Mais le lieu de rendez-vous choisi par les allemands pourrait bien compromettre la réussite du meurtre programmé…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZIPANG #10 – Volume 10

Depuis le tome 7, on n’avait plus entendu parler du lieutenant Tsuda et de sa mission d’aller tuer Hitler. Voilà que ces éléments resurgissent dans ce dixième volet de la série Zipang. Kawaguchi joue toujours autant avec l’Histoire et à partir de faits réels, il invente son uchronie : par exemple, Pu-Yi est mort, dans cette histoire, différemment que dans la réalité. Aussi, on est vraiment intrigué par cette mission de Tsuda qu’on ne voit pas encore aboutir dans ce volume. Autant Pu-Yi est loin de nos consciences européennes, même si un film a été réalisé sur lui, alors qu’il soit mort comme ci ou comme ça ne nous choque peut-être pas trop : on ne se sent pas concerné par le pouvoir qu’a eu (ou que n’a pas eu) cet homme. Mais on en vient à se demander si Kawaguchi va réellement faire mourir Hitler. Car ce n’est pas impossible, et là, en tant qu’européens, on serait surpris / choqué différemment que par d’autres événements détournés par le mangaka. Grand suspense donc à la fin de ce tome, même si l’on croit voir poindre le petit grain de sable qui pourrait bien enrayer la machine…

"Zipang est le manga qui fait aimer les manga à ceux qui n’en lisent pas". Tel est le message du scénariste Yann (Pin-Up, Poison Ivy, Le sang des Porphyre…) que l’on trouve sur un bandeau publicitaire accompagnant ce tome 10. Et c’est bien vrai. Beau dessin, scénario génial, tout y est pour que l’on soit happé par cette très bonne histoire que je vous conseille, une fois de plus, vivement !

Par Sylvestre, le 11 octobre 2006

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