ZIPANG
Volume 21

Yosuke Kadomatsu fait « route » en secret vers Palau dans un sous-marin japonais afin de rejoindre le Mirai à bord duquel il compte remonter. Aucun mouvement de sous-marin impérial n’étant prévu par le Japon en mer de Chine du Sud, des patrouilles navales impériales de protection maritime sont justement faites pour détecter tout sous-marin qui serait alors considéré comme ennemi.

C’est alors que le sous-marin dans lequel se trouve Kadomatsu va être repéré. Va s’ensuivre un épisode stressant de combat entre deux alliés qui ne peuvent pas se reconnaître comme tels, deux alliés très expérimentés, qui plus est…

Pendant ce temps, à bord du Mirai, Oguri, à qui Kadomatsu avait demandé de rester, va mesurer le danger que court son supérieur dans son sous-marin cible. Il va envoyer à l’état-major de la marine impériale un message en le signant, pour qu’il ne soit pas ignoré, de l’amiral Yonai. Ce dernier saura aussitôt que quelqu’un a utilisé son nom…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZIPANG #21 – Volume 21

Certains tomes de la série Zipang sont parfois plus difficiles que d’autres à comprendre dès qu’on est emmené dans les coulisses du pouvoir auprès des politiques et des instances décisionnaires. C’est bien entendu ce qui fait le sérieux de cette uchronie, le fait de documenter précisément tout le récit. Mais c’est ce qui fait parfois peut-être un peu perdre pied.

Avec ce tome 21, au contraire, on part pour près de 200 pages d’action très claire, très facilement compréhensible. Et on profite ainsi pleinement des épisodes rassemblés, notamment ceux, jouant à fond sur le suspense de huis-clos, de la confrontation entre le patrouilleur de protection maritime et le sous-marin de Hotta dans lequel se trouve Kadomatsu. Au niveau du scénario, on remarquera d’ailleurs que ce suspense est en partie dû au fait que les deux rivaux sont aussi expérimentés l’un que l’autre : par exemple, si le commandant du sous-marin pense intelligemment à une stratégie, le commandant du navire se met dans la peau de celui d’en face et agit en conséquence, et vice versa. Un combat d’élites, quoi. Ces combats où la tension est à son comble jusqu’au bout et où on n’en a pas un qui écrase facilement l’autre… Ces combats où des personnages confirment leur statut de héros, aussi…

L’anecdote de la fausse signature de Yonai (« côté Kadomatsu ») trouve écho dans le faux ordre donné côté Kusaka et Taki (la fausse commande de repas). Ce parallèle rappelle s’il le fallait qu’aucun camp japonais (les pro- et les anti- Zipang) n’est amateur. Il appuie donc la crédibilité à ne pas ôter au camp Kusaka pour la suite, une suite qui s’annonce d’ailleurs excitante au vu de la fin de ce tome 21…

Toujours d’une qualité impressionnante, ce manga reste parmi les must à posséder, franchement. Avis à ceux qui n’y auraient pas encore goûté…
 

Par Sylvestre, le 22 août 2008

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