ZERO ABSOLU
Premier Acte

Un commando de Marines est envoyé sur Sibéria pour une mission de routine : nettoyer une base scientifique.
Pour cela, ils ont exactement 24 heures. C’est tout ce qu’ils savent de cette mission. En fait, pas tout à fait ! Ils savent également que c’est un « code rouge » : pertes humaines autorisées, dégats matériels interdits. Et ça, tout le monde le sait, ce n’est pas trop bon pour eux…
Surtout que dès leur arrivée dans la base, ils se font agresser par un des survivants… survivant sans combinaison dans un froid extrême…

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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2 avis sur ZERO ABSOLU #1 – Premier Acte

Premier tome de cette série en trois actes qu’est Zéro Absolu. Et autant vous le dire tout de suite, la lecture de cet album n’est pas des plus facile, je dirais même à hauts risques.
J’avais entendu pas mal de commentaires sur cette bd avant d’acquérir ce tome, et maintenant je comprends mieux tant les critiques que les éloges qu’elle a pu susciter…
Commencons donc par le bon côté de cette bd : une ambiance impressionante. On la croirait directement sortie du film Alien. Glauque, oppressante, sombre, tout est là pour faire monter l’angoisse. Les dessins de Bec, hyper réalistes, sont parfaits pour cela, et le scénario nous fait plonger petit à petit dans les ténébres.
Le travail sur la psychologie des personnages est également très poussé, et on sait tout de suite que c’est surtout d’eux que vont venir les problèmes.
On en est qu’au premier acte, mais déjà on se dit que ça ne peut que finir mal !
Abordons maintenant le côté obscure de cette BD :
J’ai eu extrémement de mal à la lire, pas d’un point de vue appreciation (j’aime ce genre d’histoire), mais purement physiquement !! En effet, je déplore en premier lieux certains lettrages, qui, il faut l’avouer sont vraiment à la limite du compréhensible (pour tenir dans certaines cases, les auteurs n’ont pas hésiter à réduire la taille des lettres au maximum).
Le problème vient également du découpage, qui bien qu’il contribue à enrichir l’ambiance, est souvent un obstacle à la bonne compréhension du récit et de l’action. Je citerai en exemple les nombreuses vues de caméra. Je ne savais bien souvent pas si c’était des vues des personnages ou des vues du système de surveillance de la base. Bref, on s’y perd, et du coup on loupe un peu l’action.
Au final, c’est un album excellent mais très difficile d’accès. Ca ne m’empêchera pas de lire la suite 😉

Par RONAN, le 24 avril 2004

Le premier volume relève d’un savoir et d’une complexité approfondis de la part de l’auteur, surtout quant aux structures de communication entre les personnages qui se retrouvent dans une situation clé où l’individu fait la part entre la morale et la pure intuition.
Qu’est-ce que la définition de l’humain, de l’humanité?
En tant que traductrice de ce volume qui a été publié en Allemagne (et la bd en Allemagne ne marcha pas aussi bien que dans les pays francophones) je ne peux que conseiller à tous les amateurs de la science fiction intellectuelle de lire ce volume, ainsi que de relire les textes de Sheckley et surtout "Solaris", qui ont certainement inspiré ce jeune auteur extraordinaire.

Je lui souhaite tout le bien pour son avenir professionnel.

Par Canard, le 6 février 2006

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