ZENTAK
La passe des Argonautes

Dans un cadre futuriste, cyberpunk pour être plus précis, Tim Page, ancienne pointure parmi les Netrunners, et mercenaire déchu, est engagé par un certain De Voto pour une op grise(opération illégale constituant le plus souvent en une passe assez dangereuse).
L’op consiste en une passe (intrusion dans des réseaux et ordinateurs protégés. Piratage de données) pour récupérer des barrettes mémoires intéressantes pour ce dernier. Mais pour s’assurer de la réussite de celle-ci, De Voto va engager une Ronin du nom de Blade pour protéger Tim.
Comme il n’y a pas d’histoires sans plans foireux, De Voto travaille pour une société de Média nommée la Vox, et qui semble vouloir cacher bien des choses à Tim…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZENTAK #1 – La passe des Argonautes

Ce premier tome de Zentak pose les bases d’un univers assez éprouvé, celui du cyberpunk pur et dur. Avec un style graphique très clair, détaillé, qui soutient bien l’action, DEF donne de l’attrait à ce titre. La patte n’est pas encore affirmée, et parfois les textures employées sont limites, car laissées aux bons soins d’une colorisation par ordinateur, mais dans l’ensemble, c’est agréable.
Point de vue scénario, difficile pour un initié de passer à côté des multiples références à William Gibson, le maître du Cyberpunk, ainsi qu’un très gros clin d’oeil à Arthur C. Clarke et Kubrik dans le même temps. Le titre de ce premier tome est tiré, et l’histoire également, de la chronologie d’un Jeu de Rôle édité par Casus Belli il y a de cela quelques années. S’appuyant sur cet élément, Jean Pierre Pécau construit une trame assez originale, même si parfois l’intrigue est un peu grosse néanmoins. Mais il faudrait être bien fine bouche pour ne pas se faire plaisir en lisant ce premier tome. D’autant plus que le scénariste ayant participé à la série Nash, on peut supposer sans trop s’avancer, que ce sera une série avec un univers qui se tient, et une intrigue plaisante.
Au final, un album qui se laisse lire sans aucun souci, pas forcement un must du genre, mais une bonne BD de type futuriste, avec une intrigue qui se met en place tranquillement, et qui fait attendre la suite, mais sans non plus être impatients.
A lire donc, car elle mérite le détour, et sans renouveler le genre, permet de passer un bon moment.

Par Siam l'Archiviste, le 24 février 2003

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