Zaza bizar

Élisa a huit ans et est surnommée Zaza Bizar par les enfants de l’école. Elle souffre de troubles du langage et trouve refuge en écrivant un journal intime, et auprès de son amie araignée.

Par v-degache, le 25 octobre 2021

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Notre avis sur Zaza bizar

Elisa est une petite fille discrète, renfermée, connaissant des difficultés à s’exprimer à l’oral comme à l’écrit. Moquée à l’école, ses camarades de classe la surnommant « Zaza bizar », elle décide d’écrire son journal intime illustré pour raconter ses angoisses, ses peurs et ses espoirs.

Nadia Nakhlé signe un bel ouvrage, arrivant à retranscrire avec justesse les difficultés d’un enfant que l’on a tendance aujourd’hui à étiqueter comme dys. Harcèlement, enferment, amitié avec un jeune garçon lui aussi moqué à l’école, parcours chez différents thérapeutes, amie araignée imaginaire, inquiétude des parents, ce faux journal intime tente d’exprimer les difficultés d’une enfance compliquée.

Les dessins sont beaux et pleins de sensibilité, les pages composées avec harmonie et intelligence. Le parti pris de garder une écriture pénalisée par la dyslexie rend certains passages un peu compliqués à lire, puis on s’habitue aux mots de la petite Zaza pour pénétrer dans son monde et son imaginaire.

Bel exercice graphique et d’écriture, Zaza bizar est un album plein de poésie sur le monde de l’enfance et les écueils qui peuvent rendre cet apprentissage de la vie difficile.

Par V. DEGACHE, le 25 octobre 2021

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