ZATCHBELL !
Tome 1

Alors qu’il est allongé dans sa chambre à se plaindre de son triste sort de génie, Kiyomaro voit débarquer dans sa chambre un drôle de gamin, nu comme un ver, accroché aux pattes d’un aigle. C’est un cadeau d’anniversaire de son père : il a demandé à cet étrange personnage, prénommé ZatchBell, d’aider son fils à changer. Depuis quelques temps, en effet, Kiyomaro ne va plus en cours, n’a pas d’amis, préfère rester seul dans sa chambre à bouquiner des thèses scientifiques. Il se replie sur lui-même : son intelligence au-dessus de la moyenne l’a peu à peu isolé du monde, à tel point qu’il en est arrivé à mépriser les autres.
Zatch a la ferme intention de remplir la tâche qui lui a été confiée et suit donc Kiyomaro en cours pour mettre son plan à exécution. Il va transformer le génie en justicier, même s’il doit pour cela mettre son nouveau compagnon dans les pires situations (combat contre le caïd du lycée, braquages de banque avec otages…). Déjà peu évidente, la situation se complique un peu plus lorsque Kiyomaro découvre avec stupéfaction (et nombreuses séquelles) que Zatch crache des décharges électriques et a des cornes de démon sur la tête !! Qui est donc cet étonnant gamin amnésique ? Kiyomaro survivra-t-il à ce traitement de choc ?

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ZATCHBELL ! #1 – Tome 1

Ce shônen s’adresse à un public plutôt jeune : il reprend le principe des collégiens embarqués dans un combat qui les dépasse. Il fait appel à des personnages fantastiques dotés de superpouvoirs réagissant en harmonie avec les âmes de ceux qui en héritent, ce qui donne lieu à des affrontements successifs opposant le héros à d’autres possesseurs de démons plus ou moins scrupuleux. Le scénario semble cependant moins simpliste que Pokemon ou Yu-Gi-Oh, même si le mécanisme reste le même. La personnalité de Zatch, naïve et décalée, apporte une touche de fraîcheur et d’humour.
Pour ce qui est du dessin, le trait est assez simple, voire un peu grossier. Les arrière-plans sont minimalistes, parfois absents ; seules les scènes de combat ou de tension donnent lieu à un travail plus poussé sur les fonds. On peut cependant regretter l’usage répétitif (exclusif ?) des lignes de vitesse et autres « traits de tension » verticaux ou horizontaux pour asseoir l’atmosphère de l’action.
L’ensemble reste néanmoins sympathique, si l’on est amateur du genre.

Par KOMORI, le 5 mars 2006

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