YUNA
L'ombre de la Tarasque

La situation du royaume de Korentin devient critique, assiégé par les troupes de Kaour, il menace de s’effondrer. Leur ultime espoir repose en Yuna et l’épée magique Caladbolg.
Pour l’heure, la jeune fille et ses amis se trouvent en fâcheuse posture, emmurés dans une grotte sur l’ile aux tombeaux et Kaour s’est emparé de l’épée trouvée par la malheureuse troupe.

Par olivier, le 10 mars 2011

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Notre avis sur YUNA #3 – L’ombre de la Tarasque

 

L’épopée de la compagnie de l’épée se poursuit avec ce troisième et dernier volet des aventures de Yuna et de ses amis, Hermeland, Killian et Bertelane.

S’ils parviennent à s’échapper de cette grotte où les a enfermés l’infâme Kaour, leur quête n’en sera pas pour autant terminée, car l’épée dont il s’est emparé se révélera n’être qu’un leurre et l’aventure est relancée.
De parchemins en indices, d’énigmes en intuitions, nos héros affronteront tous les dangers afin de sauver le royaume de Korentin.

C’est un final en apothéose que nous offre Jacques Lamontagne, avec des scènes qui évoquent parfois toute la puissance du Seigneur des Anneaux, adaptées à un public jeunesse.

Entre féérie et héroic fantasy, avec un brin d’humour qui pétille tout au long de l’album, la lecture est aisée et Jacques Lamontagne n’hésite pas à nous entrainer dans les inhospitalières montagnes Noires, ou à nous précipiter à la suite de Yuna dans les flots tumultueux du gouffre de la Tarasque où un fabuleux dragon garde sauvagement l’épée de l’élue.

Le rythme est soutenu, l’action omni présente, les gentils généreux et Kaour, dont le rire sardonique résonne encore dans mes oreilles, est l’incarnation pure du méchant d’opéra.

Le dessin de Ma Yi est toujours aussi splendide, léger et dynamique, il apporte à tout le récit un souffle épique étonnant. Il semble aussi à l’aise dans les plans rapprochés des personnages, laissant filtrer toutes leurs émotions, que dans les plans d’action ou de bataille.

Une aventure qui ne vous laissera souffler que dans les dernières planches, avec un épilogue inattendu.

 

Par Olivier, le 10 mars 2011

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