YU-GI-OH
Volume 38

Yûgi a vaincu le terrifiant Zork Nécrophédius et récupère son véritable nom : Atem. Cette défaite pousse Akunadin au suicide afin de transférer tous ses pouvoirs à son fils Séto. Séto provoque en duel Atem. Kisara intervient et sauve Séto des ténèbres. Atem renonce au trône et confie le pouvoir au nouveau pharaon, Séto.
Mais une ultime épreuve attend l’équipe en Egypte : réunir les 7 objets millénaires pour permettre à l’âme d’Atem de rejoindre le royaume des ombres. Pour cela, Yûgi doit affronter son double et ami Atem en duel.

Par Arkangel, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur YU-GI-OH #38 – Volume 38

La série manga Yu-Gi-Oh ! s’achève ainsi sur un ultime duel de cartes entre Yûgi et son double Atem. Phénomène de société chez les plus jeunes, cette série a marqué toute une classe d’âge : succès du dessin animé, succès des produits dérivés notamment des cartes à jouer et des jeux vidéos. Yu-Gi-Oh ! a été une mode. Les cours de récréation ont été le théâtre de duels acharnés, tout comme les pokémons il y a quelques années.

Le concept de duels virtuels a toujours suscité un intérêt certain dans toutes les générations. Les cartes (jeu de 52, tarot, manille), les échecs, le shogi, sont autant de jeux virtuels. Ces substituts avaient essentiellement pour but autrefois de préserver des vies humaines. Lire en ce sens l’excellent Stratège.

Si Yu-Gi-Oh ! n’est pas esthétiquement une grande réussite (personnages aux traits anguleux, pauvreté des décors), le style de Kazuki Takahashi est néanmoins facilement reconnaissable. La série est accessible à un jeune public, conventionnelle et bourrée de bons sentiments : un monde manichéen opposant des bons gagnant presque toujours à des méchants facilement reconnaissables, une exacerbation à outrance de l’amitié, la rédemption d’anciens ennemis, une quête pour sauver le monde jalonnée de périples, un héros envoûté (comme Hikari envoûté par Saï dans Hikari no go), un univers de duels virtuels cohérent permettant la réflexion et le développement de stratégies. Bien sûr le scénario pêche quelques fois par manque d’originalité, à travers la multiplication des provocations en duels. Mais la série est un cocktail sympathique dont on ne peut nier l’impact tout comme les pokémons en leur temps. Le manga n’est qu’une des déclinaisons de la série Yu-Gi-Oh !
A chacun ensuite de choisir s’il la préfère à la télé, en manga, sous la forme de jeux de cartes à collectionner ou comme jeux vidéos.
 

Par Arkangel, le 16 mars 2007

Publicité