YOUNG LIARS
Rock Life

(Young Liars 13 à 18)
Danny vit avec Loreli, c’est une fille sympa, et ça ne la dérange pas que son petit copain l’appelle Sadie en faisant l’amour. Et d’ailleurs, qui est cette Sadie, Danny ne le sait pas vraiment. Un rêve fait un jour, qui lui dit que cette Sadie doit refaire surface, qu’il doit accomplir sa destinée. La meilleure amie de Loreli, Jackie, (qui couche aussi avec Danny) se doute que ce gars là n’est pas clair, même si c’est une rock star mondialement connue…

Par fredgri, le 4 mai 2010

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Notre avis sur YOUNG LIARS #3 – Rock Life

Nouvelle rupture, nouvelle direction, nouvel univers et donc, en substance, nouveaux personnages…
Ce troisième tome signe l’arrêt de la série, ce qui ne m’étonne qu’à moitié, pour tout vous dire. En effet, Lapham n’a facilité à aucun moment la lecture, n’a donné aucune indice et n’a cessé, même, de semer des fausses pistes. Ici, il reprend tout à zéro, amène le lecteur à se demander si tout ce qu’il a lu jusqu’ici ne serait pas un long délire de Danny qui prend de plus en plus l’allure d’un personnage complètement schizophrénique en rupture avec la réalité.
Mais faut-il réellement comprendre l’histoire de Young Liars ?
Je veux dire, est-ce que le récit est l’élément le plus important dans cette série ? On a vraiment l’impression de se retrouver dans une sorte de longue chanson pleine de symbolisme, de métaphores, que le sens se trouve davantage dans la dynamique, dans l’amas d’impressions, de pistes. En gros on se dit qu’il ne faut pas chercher à comprendre, juste à vivre cette expérience de lecture…
Oui, vous aussi, ça ne vous suffit pas…
Et je trouve que c’est le gros hic de ce projet. Cette façon de complètement s’abstraire de la cohérence, de très vite ne plus chercher à coller les morceaux (et la fin est complètement dans ce sens là) pour tenter de construire une sorte de long errement. Sans être vraiment trop cartésien, je dois bien vous avouer que j’aime même assez être déstabilisé dans mes lectures, simplement quand j’ai aussi l’impression qu’il y a une matière derrière, un ordre sous tendu. Ici, il y a une telle négation des précédents tomes, une telle radicalisation, que le lecteur perd vite pied, d’ou son éloignement progressif du titre et donc arrêt logique, sans tarder (Lapham ayant du écourter son intrigue de quelques numéros tant la sanction a été sans appel).

Sans pour autant avoir eu envie que tout soit forcément expliqué, ni même que Lapham rentre dans une intrigue sur-formatée, il aurait malgré tout mieux valu qu’à un moment il y ai eu matière à s’y retrouver, ne serait-ce que pour savoir, par exemple, qui est qui, à la finale…

Par FredGri, le 4 mai 2010

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