YOKO TSUNO
Message pour l'éternité

En pleine fin d’après midi d’été, un planeur glisse doucement dans le ciel, près du centre de télécommunications de Pleumeur Bodou. Yoko est dans ce planeur et elle décide d’attérir à cet endroit pour pouvoir contacter ses amis Vic et Pol, afin qu’ils la ramènent à Clermont Ferrand, d’où elle est partie dix heures plus tôt. Un homme passant par là, s’enquiert de sa provenance, et discute un peu avec elle. Le hasard faisant bien les choses, il travaille au centre de télécommunication, et souhaite servir de guide à Yoko, pour à la fois lui permettre de visiter l’oreille de Pleumeur Bodou, et contacter ses amis.
Tandis qu’il explique à la jeune électronicienne (NDR : Yoko est ingénieur en électronique, cf premier album), que l’oreille reçoit de biens curieux messages semblant dater de plusieurs dizaines d’années, un homme surgit pour lui demander séant de quitter les lieux. C’est le responsable des lieux, et la visite d’un officiel l’a mis dans tous ses états. Seulement, cet officiel, ayant entendu parler de la jeune fille, lui propose dix mille dollars pour l’aider à retrouver un avion disparu en 1933. Ne souhaitant pas prendre sa décision sur l’instant, elle demande une nuit de réflexion.
Le lendemain matin, ses mais sont là, et au moment de partir, une balle traverse son cockpit de part en part. Voyant que l’affaire doit avoir une certaine importance, elle décide d’accepter l’offre…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur YOKO TSUNO #5 – Message pour l’éternité

Un album qui commence bien, mais qui ne me laisse pas un souvenir impérissable. Non pas qu’il ne soit pas bon, mais plutôt qu’il ne se démarque pas des autres opus de la série. Ici point de Vinéens, que j’affectionne, et les amis de Yoko sont réduits à des rôles secondaires. Ce n’est certes pas grave, mais les deux garçons valent leur pesant de cacahouètes, surtout Pol, maladroit et toujours prompt à sortir de bonnes réflexions pas piqués des hannetons. Dans l’ensemble le scénario se tient honorablement, et le dessin reste très au top de sa forme. Les couleurs et les dialogues sont bien faits, mais voilà, je ne sais pas pourquoi, l’histoire d’un message venant du passé était une idée assez bonne, et exploitée très correctement, mais je ne suis pas tombé sous le charme. Il reste que ce tome est d’un bon niveau et que l’histoire est prenante, c’est juste affaire de goûts personnels, qui font que pour moi cela n’est pas un album à retenir dans les meilleurs de la série.
Rassurez-vous, d’après mes autres lectures, Yoko Tsuno nous réserve encore des surprises, et de belles, patience, la suite vous sera contée bientôt. En attendant, lisez ce tome, mais procurez vous aussi les autres ;o)

Par Siam l'Archiviste, le 16 août 2003

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