YOKO TSUNO
Les gémeaux de Saturne

 
Les Vinéens ont jadis eu un projet de station spatiale dont l’approvisionnement en eau et en oxygène devait être assuré par une comète dont le noyau regorgeait de ces éléments. Si le projet n’a jamais abouti, la comète a été retrouvée et un message ressemblant à un SOS a été capté en provenance de sa surface. Yoko, Khâny et leurs amis vont partir vers Saturne pour aller percer le mystère de cette comète et du message qui en provient. Leur mission va se transformer en une véritable opération de sauvetage !

Par sylvestre, le 11 juin 2022

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Notre avis sur YOKO TSUNO #30 – Les gémeaux de Saturne

 
Derrière la belle couverture de cette bande dessinée, vous accompagnerez Yoko Tsuno dans sa trentième aventure. Quelle longévité, n’est-ce pas !? Surtout qu’en trente albums, l’héroïne aux yeux bridés n’a pas pris une seule ride et, toujours un brin femme-enfant, continue de voir s’allonger la liste de ses jeunes amis. La série Yoko Tsuno, c’est un peu le "Club des Cinq de l’espace" ! Les héros y ressemblent à de bavards adolescents mais y mènent des missions que des légions d’adultes aguerris ne parviendraient peut-être pas à accomplir avec autant de réussite qu’eux. Ce à quoi on pourra ajouter l’immuable style graphique de Roger Leloup tendant à nous retenir dans quelque décennie passée ; un style que certains qualifieront de "vintage" peut-être avec un poil de dédain mais dont on s’accordera à dire qu’il ne triche pas : propre, clair, et au service d’un one-shot à chaque fois, il n’en est pas moins fourmillant des détails que le contexte SF impose avec des combinaisons, des matériels, des robots ou des vaisseaux spatiaux sophistiqués et ainsi très bédégéniques !

La lecture d’une aventure de Yoko Tsuno demande souvent un minimum de concentration : les personnages, relativement nombreux et aux noms sonnant souvent un peu pareil, se ressemblent parfois un peu trop et les explications techniques servant l’intrigue laissent parfois un peu dubitatif. Mais la formule a fait ses preuves et, passés ces a priori récurrents, la lecture d’un Yoko Tsuno s’apparentera toujours pour le plus grand plaisir du lecteur à un voyage entre passé (sur la forme) et futur (sur le fond) : un grand écart séduisant le temps d’une évasion dynamique et pleine de beaux sentiments.
 

Par Sylvestre, le 11 juin 2022

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