YOKO TSUNO
Le maléfice de l'améthyste

Après un séjour en Russie Yoko et Emilia reviennent en Écosse. A peine arrivées elles reçoivent la visite d’un notaire qui leur annonce que l’arrière-grand-tante d’Emilia lui a légué son cottage… pour la remercier de lui avoir sauvé la vie en 1935 !
Les deux amies d’aller voir sur place pour éclaircir un peu cette histoire. Mais elles y trouvent le fiancé de l’arrière-grand-tante en question, qui leur explique qu’en 1934, il a inventé une machine à remonter le temps et l’a utilisée pour voyager dans le futur afin d’y trouver un médicament pour guérir sa fiancée qui est en train de mourir. Malheureusement, sa machine s’est abimée en arrivant et il est depuis coincé au XXIe siècle. Il a mis plus de 35 ans pour la réparer, mais il est désormais trop vieux pour faire le voyage-retour. Il demande à Yoko et à Emilia de prendre sa place…
Arrivées dans les années 30, l’affaire va vite se compliquer, et plus particulièrement à cause d’une pierre précieuse au pouvoir maléfique…

Par fredgri, le 4 novembre 2012

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Notre avis sur YOKO TSUNO #26 – Le maléfice de l’améthyste

Chaque album de Yoko Tsuno nous démontre que malgré sa longévité cette série continue d’être à la fois passionnante et très moderne. De l’excellente science fiction matinée d’aventure.

Malgré tout, même si je suis resté conquis par ce nouvel album, j’avoue qu’il faut quand même suivre !
En effet, le scénario accumule les noms, des liens de parenté, machine est la cousine de truc qui est la grande tante de celle-ci, tout en étant la petite fille de celle-là… Bref, j’ai eu parfois le sentiment de m’y perdre un peu. Peut-être que Leloup aurait pu éviter d’accumuler trop de personnages. D’autant que l’intrigue joue rapidement sur plusieurs terrains, que ce soit le voyage dans le temps pour sauver l’arrière grande tante, cette pierre précieuse qui devrait permettre de tuer Anastasia, la soi-disant grande duchesse de Russie rescapée du massacre de Juillet 1918… Tout se complique très vite.
Mais Leloup installe dès le début Yoko comme figure centrale de l’aventure, c’est la jeune fille qui va en effet permettre de tout remettre en place et de sauver la situation. En tant que pièce rapportée dans cette famille Yoko va surtout canaliser toutes ces pistes et amener le lecteur à mieux s’y retrouver !

Le récit est donc très bien rythmé, avec un vrai sens du cliffhanger qui vient régulièrement ponctuer l’album. C’est haletant, tout en ayant aussi des moments plus subtiles et émouvants !

Mais ce qui reste désormais la marque de fabrique de cette série c’est le dessin méticuleux de Leloup. Que ce soit les avions et les voitures d’époque, les intérieurs, les vêtements, c’est tout simplement incroyable de précision. En contre partie, je trouve que les personnages se limitent vite à deux expressions et c’est tout. Mais l’auteur met un tel soin à l’ensemble que la pilule passe très bien !

Un excellent album qui confirme le dynamisme de cette série.
Vivement la suite, Leloup semble infatigable !

Par FredGri, le 4 novembre 2012

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