YOKO TSUNO
La servante de Lucifer

Yoko et Emilia ont été invitées dans son château écossais par Cecilia qui a tenu à leur montrer une découverte faite lors de la restauration des lieux : un automate androïde neutralisé par des moines depuis le XIIIème siècle ainsi que l’attestent des manuscrits retrouvés également sur place !

Zarka. C’est le nom de cet androïde. C’est elle-même qui l’annoncera après avoir été "réactivée" et qui précisera que son nom signifie "servante" ; information que les moines, effrayés par son existence même, avaient eu tôt fait de traduire par servante… de Lucifer !

Qui est vraiment Zarka ? D’où vient elle ? Cette énigme va emmener Emilia et Yoko, mais aussi des amis vinéens de cette dernière, dans les entrailles de la Terre (en enfer ?!) où l’aventure va une fois de plus être exceptionnelle !
 

Par sylvestre, le 13 décembre 2010

Notre avis sur YOKO TSUNO #25 – La servante de Lucifer

De très beaux dessins pleins de détails représentant des bâtiments ou des vaisseaux spatiaux font honneur à cette vingt-cinquième aventure de Yoko Tsuno qui convoque une fois de plus dans la série des personnages vinéens mais aussi, pour l’occasion, l’androïde Zarka ainsi que des créatures "dragonnesques" issues d’un univers alliant médiéval de légende et science fiction, domaine cher à l’auteur.

C’est donc pour les fans de l’héroïne d’origine asiatique une très bonne surprise que la découverte de cette nouvelle histoire renouant avec le meilleur graphisme du père de Yoko Tsuno, même si le scénario n’est pas vraiment très très original et même si quelques éléments ne sont pas d’une grande utilité, comme le passage où Poky et Rosée se retrouvent autour du livre… et d’Angela (!!!), ou comme le rôle de Myna… Un peu comme si Roger Leloup avait voulu intégrer dans son scénario des personnages déjà rencontrés pour faire plaisir à ses lecteurs, mais sans que cela ait un véritable intérêt… Alors que d’autres atouts suffisent à garantir à cette aventure une certaine qualité : la "grandiosité" des dragons ou la majesté des engins volants que l’artiste dessine avec grande minutie pour ne citer que ces exemples-là…

Yoko Tsuno est de toutes façons une invitée toujours bienvenue. Depuis toutes ces années qu’on la suit, elle est de celles et ceux qu’on attend toujours avec impatience et dont on lit, quel que soit son âge, les aventures avec plaisir. Un plaisir multiplié par deux pour le lecteur qui choisira de faire l’acquisition, comme ce fut le cas pour le tome précédent, d’un album "making of" de luxe paraissant en même temps. Aux éditions Dupuis.
 

Par Sylvestre, le 13 décembre 2010

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