YOKO TSUNO
Le temple des immortels

 
Alors qu’elle se repose en Allemagne, Yoko va être rappelée en Écosse par Khâny qui a pris soin de lui faire parvenir un engin volant dont le trajet est pré-programmé. C’est dans un château médiéval non loin de Loch Castle que Yoko, accompagnée par Émilia, va être conduite ; plus précisément dans des souterrains autrefois investis par des moines et où Zarkâ, la "Servante de Lucifer", veut que Yoko la rejoigne…
 

Par sylvestre, le 1 août 2017

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Notre avis sur YOKO TSUNO #28 – Le temple des immortels

 
Il y a bien des raisons d’aimer les aventures de Yoko Tsuno et une de ces raisons, étonnament, est le fait que l’univers construit par Roger Leloup n’évolue pas vraiment, qu’il soit devenu "vintage" et qu’il assume pleinement ce nouveau statut, que le dessin soit resté égal à lui-même après toutes ces années et que les histoires respectent des scenarii fonctionnant toujours à peu près de la même manière. Une oeuvre est un tout et celle de Roger Leloup aura marqué la bande dessinée par sa longévité et sa qualité. Par sa constance et son homogénéité, aussi, qui nous fait oser dire que ce tome 28 aurait tout aussi bien pu être réalisé il y a vingt ans et le tome 1 cette année !

Dans la série Yoko Tsuno, de sympathiques héros utilisent des vaisseaux spatiaux que la saga Star Wars envierait, trouvent toujours des passages secrets, décodent des messages, délivrent des gens, affrontent des créatures impressionnantes, s’en tirent de justesse puis font triompher le bien. Un véritable Club des Cinq version SF ! Et des lectures qui permettent aux lecteurs de vieillir moins vite justement parce qu’ils apprécient de retrouver ces "ficelles" qu’ils aiment depuis toujours parce qu’elles les ont fidélisés au neuvième art et aux émotions qu’il procure !
 
Dans ce 28ème opus, on retrouve tout cela : des décors grandioses, des gadgets technologiques, la nécessité de se déguiser pour pénétrer dans des zones interdites, de l’action, des pouvoirs fantastiques, une improbable déesse et de solides amitiés s’alliant pour servir la juste cause ! Et c’est exactement ce à quoi on veut regoûter album après album dans cette série où le dessin est minutieux, où les dialogues proposent un excellent niveau de langage et où les situations originales montrent combien est restée fertile l’imagination d’un auteur qui sera bien inspiré d’inventer pour sa petite Japonaise de papier (et pour nous, lecteurs !) des nouvelles aventures le plus longtemps possible !
 

Par Sylvestre, le 1 août 2017

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