YODJI
Tome 1

Nata est un Telekan connu dans sa ville de Tenno pour ses talents de marionnettiste. Il faut dire que Nata a un extraordinaire don de télékinésie, et même s’il ne l’utilise que lorsqu’il est derrière son castelet, il peut en réalité tout faire bouger à distance. Enfin… tout sauf une de ses peluches, appelée Yodji.

Le père de Nata lui a bien dit un jour qu’il y avait un moyen d’y parvenir, mais il est décédé depuis, emportant ses explications dans la tombe… Nata avait donc décidé de participer au tournoi impérial dont la victoire serait une étape vers la solution de « l’énigme Yodji ». Pour que sa participation puisse être validée, par contre, il fallait qu’il cache l’étendue de son don…

Or un Mekan, vint un jour défier Nata à Tenno, voulant qu’il dévoile à tous que son don pouvait lui permettre plus que simplement actionner des marionnettes. Pour arriver à ses fins, le Mekan fit sortir Nata de ses gonds et pour cela s’en prit (entre autres) à la tante du garçon. Nata dut céder à contre-cœur à ce rival qui lui forçait la main, faisant alors pour l’occasion étalage de ses pouvoirs mais s’interdisant de facto la possibilité de participer au tournoi impérial…

De retour chez lui, rongeant son frein, il aura pourtant une grande surprise, voyant pour la première fois Yodji bouger ! Mais dans des conditions très particulières…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur YODJI #1 – Tome 1

Après quelques planches qui auraient pu laisser croire que toute la série allait être orientée « combats des chefs », c’est avec un soulagement tout enfantin que l’on arrive dans un décor différent, celui de Tenno, petite bourgade fantasy entourée de champs où paissent des animaux d’élevage improbables autant qu’adorables. Et c’est très vite qu’on fait connaissance avec Nata, un sympathique garçonnet au pouvoir enviable.

Rapidement, l’histoire se met en place. On en apprend plus sur Nata, sur sa tante Framboisine, et sur un certain tournoi auquel Nata voudrait participer : le tournoi dit impérial. Puis arrive inévitablement l’élément, tel un Gargamel au pays des Schtroumpfs, qui vient perturber la quiétude de Tenno, apprenant ainsi au lecteur qu’il faudra compter avec les Telekan mais aussi avec les Mekan…

S’ensuivent alors les phases de défi, de combat et de magie, toutes aussi inévitables dans ces lectures BD ados en vogue ; le véritable point de départ, semble-t-il, de l’expression du héros et de sa volonté d’atteindre un objectif qui pourrait nous sembler futile mais qui, on le sent, revêt une importance énorme pour lui : animer Yodji…

Yodji ? C’est un lapin que les pouvoirs de Nata n’arrivent pas à faire sortir de sa léthargie pourtant toute logique… puisqu’il s’agit d’une peluche (eh, on n’est pas dans Toy Story, hein !!!). Yodji, un lapin qui donne son nom à la série, aussi, confirmant l’importance qu’il incarne et rassurant sur l’esprit de l’oeuvre : ludique et axé jeunesse…

Vous retrouverez dans Yodji ce que beaucoup apprécient dans des séries comme Dofus… Un esprit vraiment sympa et abordable même par les plus jeunes, des situations comiques, un rythme dynamique… Et vous apprécierez aussi énormément le dessin de Noë (Venezzia, aux éditions Carabas) aidé par Nini à l’encrage et au tramage. Un dessin pour le coup bien plus lisible que celui de Dofus, ne demandant pas comme préalable de connaître tout un background pour être plus à l’aise dans l’histoire.

Ainsi Yodji se démarque. C’est un « franga » à découvrir sans hésiter dans la collection Yoma des éditions Kami. Les jeunes lecteurs ne s’y tromperont pas et espéreront que la suite gardera les qualités observées dans ce tome 1, ce qui pourrait assurer à la série un succès bien mérité.

Vous en voulez encore ?!?

Visitez donc le site et le blog de Noë :

http://vanoxymore.free.fr/
et
http://sepiablog.free.fr/vanoxymore/index.php

ainsi que le blog de Nini :

http://niniworld.free.fr/blog/index.php
 
 

Par Sylvestre, le 22 septembre 2008

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