YIU, PREMIERES MISSIONS
Les forges d'Egothik

 
Aidée par Daka, décodeur hors pair, Yiu va devoir s’infiltrer dans les impressionnantes "Forges d’Egothik" pour empêcher le maître des lieux d’y terminer son projet de lever des armées de machines pensantes et dotées de cet atout si humain distinguant les meilleurs soldats des moins efficaces : la rage de vaincre… A la difficulté de cette périlleuse mission viendront s’ajouter celles imposées par une autre guerrière de l’Oecumène, une ambitieuse jeunette prête à tout pour mettre Yiu hors circuit et la remplacer…
 

Par sylvestre, le 1 avril 2011

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Notre avis sur YIU, PREMIERES MISSIONS #7 – Les forges d’Egothik

Dans ce septième tome, l’histoire et l’action sont de la trempe de ce à quoi cette série Yiu, premières missions nous a habitués, avec cette fois encore une mission de folie et des adversaires de taille pour l’héroïne ; ceci sur le plan physique, mais également sur le plan psychologique puisque, entre autres, c’est à une sorte de duel fratricide que l’on va la voir prendre part. Yiu va en effet se retrouver dans l’épreuve face à une sorte d’alter-geo : une autre fille de la même "écurie" qu’elle, doublée d’une redoutable et ambitieuse concurrente… Une certaine émotion joue donc dans cet album et vient renforcer certains sentiments qu’on nourrit envers Yiu, et notamment celui de pitié puisqu’on accepterait presque – n’est-ce pas ? – qu’elle puisse à la longue être lasse de "tout cela". On verrait donc presque se profiler dans le récit une sorte de passage de relais, ou tout du moins la naissance d’une future collaboration, Yiu se montrant tour à tour fataliste et résignée…

Mais l’héroïne, c’est elle !!! Alors, sachant les retournements de situation qu’elle nous a déjà réservés par le passé, et sachant bien que c’est là une de ses premières missions (se déroulant avant l’aventure contée dans la série principale Yiu) on serre les dents, guettant à cran le moment où les faiblesses qu’elle montre seront balayées… Oui, une fois encore, les auteurs réussissent à ce qu’on se fasse du soucis pour Yiu : on se sent proches d’elle, même si son univers carrément SF est aux antipodes du nôtre…

L’histoire est au top, donc, pas de soucis. Par contre, peut-être trouverez-vous vous aussi que la partie graphique est un peu moins bonne, notamment au cours de la première moitié de l’album. Est-ce parce que les décors y semblent plus light ? Est-ce parce que les vaisseaux, les armes et autres artifices SF sont moins impressionnants qu’ils n’auraient pu l’être ? Ou bien sont-ce ces couleurs et cet encrage parfois presque trop fin qui rendent assez plates certaines vignettes ? Oui, déception, c’est sûr… Mais pas assez grande pour nous faire perdre la foi en cette superbe série ni en sa précieuse héroïne…
 

Par Sylvestre, le 16 avril 2011

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