YIU
L'apocalypse ou le livre des splendeurs

Le bruyant ballet des hélicoptères cargo ne suffit pas à masquer les hurlements des foules prises de panique qui se bousculent pour tenter de monter à bord afin de fuir leur terre irradiée désormais aux mains des Antechristas électriques. La fin du monde semble n’avoir jamais été aussi proche.

Yiu, elle, reste. Elle a une mission à achever. En parallèle, son frère va subir son ultime opération…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur YIU #6 – L’apocalypse ou le livre des splendeurs

Dans la continuité logique (narrative et graphique) de celles de l’album précédent, les planches de ce sixième opus de la série Yiu font ressembler ce tome à ces grandes fresques, peintes par de grands artistes, qu’on peut admirer dans les musées d’art :

Sur des surfaces utilisées optimalement se côtoient de très sombres zones et des éléments beaucoup plus lumineux. De la composition des vignettes émane une force toute théâtrale ; regardez ces êtres électriques géant évoluant sur des parterres d’hommes représentés minuscules : on dirait ces tableaux de Bruegel aux multiples détails ou ces représentations de scènes de la Bible où un personnage prend une telle importance qu’il en écrase les autres.

Et puis il y a les mouvements, le bruit, la panique… Tout cela, Guénet le traduit en images avec talent. C’est de la pure science-fiction, dans tous ses excès : il s’en passe dans tous les coins… Ce qui nuit par contre toujours à la parfaite compréhension de tous les délires des scénaristes mais nous offre une odyssée graphique d’une puissance considérable.

Yiu sent la fin approcher. Son personnage est d’ailleurs presque secondaire dans ce tome : elle est dans l’ombre des événements, même si elle n’a pas dit son dernier mot ; dernier mot qui est à venir dans le prochain album, le septième (symboles, symboles…) et dernier.
 

Par Sylvestre, le 27 juin 2008

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