YIU
Prie pour qu'elle meure

2166, l’avènement de l’Apocalypse entre dans sa dernière et ultime phase…
Dans un monde envahi par les religions de tout poils, dans une Jérusalem tentaculaire devenue le centre du monde, un Dieu dévastateur doté d’une énorme puissance, vient d’être créé par un groupe de fanatiques religieux…
Yiu, la plus implacable des mercenaires tueuses, est chargée d’éliminer cette créature incarnant l’Anté-Christ…
Au moment où nous la retrouvons, Yiu est à la tête d’un commando-suicide et bientôt face à face avec celui dont le nom ne peut-être prononcé… Mission suicide pour tenter de son petit frère Ji-A, atteint d’une maladie dégénératrice, dont seuls des fonds pour la Greffe Totale lui permettrait de survivre…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur YIU #4 – Prie pour qu’elle meure

C’est avec plaisir que j’ai dévoré cet opus de Yiu, totalement dans la lignée des précédents. On se retrouve avec un scénario plutôt fouillé, assez complexe, mais suffisamment simple pour permettre de s’immerger sans choper un mal de crâne. Cela reprend certes des bases assez connues des romans d’anticipation, mais le traitement est assez original pour être plaisant. Niveau histoire, rien à redire en fait, c’est plaisant à lire, parfois l’action est là pour l’action, mais après tout, on sait à quoi s’attendre en ne feuilletant que quelques pages…
Niveau dessin, c’est ce qui m’a fait accrocher à cette série. Mélange de dessin, de peinture, de méthodes informatiques, tout me rappelle Sha, un série dont j’ai déjà parlé sur le site, et que je vous conseille de lire également sans plus tarder. Mais revenons à nos moutons. Yiu est magnifique avec ses traits un tant soit peu asiatiques, épurés et efficaces, et certains décors sont de superbes peintures sur lesquelles j’apprécie m’attarder sans me lasser. Décidément, je pense que Yiu pourrait être rangé à côté de mon intégrale de Sha, même si le niveau est tout de même un cran au dessous pour Yiu.
En résumé, je vous conseille Yiu, qui plaira à plusieurs amateurs, ceux qui aiment les belles images, ceux qui apprécient les scénarios honnêtes, et ceux qui aiment un tant soit peu l’anticipation et le cyberpunk, car nous sommes en plein dedans. Une BD qui ne pouvait que me ravir, et que je vous conseille.

Par Siam l'Archiviste, le 11 mai 2004

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