YANAKA
Tome 1

 
C’est dans le cimetière du quartier tokyoïte Yanaka qu’un petit chat abandonné a été pris en charge par le gros matou Daisuke et sa compagne Mikè. Tout petit, tout naïf et maladroit mais gentil et curieux de tout, le petit chaton s’est fait appeler Yanyaka parce qu’il n’arrivait pas à bien prononcer le nom Yanaka et que… ça lui est resté ! Puis ses protecteurs ont entrepris de lui faire visiter le quartier : rue par rue, jardin par jardin, temple par temple…
 

Par sylvestre, le 22 mars 2014

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Notre avis sur YANAKA #1 – Tome 1

 
Les chats sont décidément très nombreux en BD… Trop nombreux, diront même peut-être certains. Au point que lorsqu’un nouveau s’invite dans le paysage du neuvième art, le réflexe est avant tout de se méfier, le lecteur pouvant légitimement craindre d’être face à un phénomène furtif (ou de mode) qui n’apportera pas forcément grand-chose de plus.

Yanyaka n’a pas échappé à cette méfiance de ma part et je dois avouer que ce tome 1 a attendu que d’autres lectures soient faites avant. C’est qu’il y a Chi, une vie de chat, qui est une série en cours qui marche très fort. Il y a eu Miaou, aussi, récemment. Et Pusheen, pour parler de sorties plus récentes encore… Que pouvait donc avoir la série Yanaka de nouveau à offrir, elle qui ne paraissait pas dans un format original ni même n’était en couleurs ?!…

La réponse arrive très vite lors de la lecture : en plus d’être une série de gentilles aventures animalières (jusque là principalement relationnelles), Yanaka peut se targuer de jouer… les guides de voyage ! Yanaka est en effet le nom d’un quartier de Tokyo qui va n’être autre que le théâtre de ces épisodes félins qu’a concoctés pour nous la mangaka Megumi Wakatsuki… Et ainsi, en même temps que le mignon Yanyaka, le lecteur découvre (à hauteur de chat) ce petit coin de la capitale japonaise en visitant ses jardins, en s’approchant de ses temples et de ses sanctuaires, en descendant ses rues en pente ou en se promenant parmi les badauds dans une foire aux livres…

On apprend quelques petites choses et ceux d’entre nous qui connaissent le quartier en question apprécieront d’autant plus. Et c’est en soi génial : ça donne vraiment à l’œuvre une dualité inattendue ! Le problème, par contre, c’est que le dessin est très simple et se focalise surtout sur les chats, au détriment de ces lieux dont on espérerait voir beaucoup plus… C’est dommage, mais la lecture de Yanaka reste tout du long assez plaisante pour qu’on prenne quand même sans faute rendez-vous avec le tome 2 !
 

Par Sylvestre, le 22 mars 2014

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