YAKO ET POKO
Yako et Poko tome 1

Yako est mangaka. Assistée par son chat-robot Poko, elle doit fournir à son éditeur des planches à un rythme régulier. Mais Poko, réglé en mode « brouillon » commet parfois des erreurs. Qu’à cela ne tienne, Yako ne se met pas en colère, et apprécie l’aide et les progrès du petit robot chat.

Par Clémence, le 25 août 2015

Notre avis sur YAKO ET POKO #1 – Yako et Poko tome 1

Ce manga se penche sur le processus du travail de mangaka, dans un monde parallèle au notre, où chaque humain peut posséder un ou plusieurs robots. Un chat robot qui joue au tap-taupe, une balade en soucoupe pour rentrer chez soi, l’univers étrange et décalé de ce manga dégage une poésie teintée de nostalgie. Dans ce monde parallèle, ce n’est pas la technologie qui régie la vie des humains, mais ceux-ci sont aidés par les petits robots en forme d’animaux. Difficile de ne pas s’attacher à ces adorables peluches animées, qui de surcroit ne cherchent qu’à aider.

Le style se veut rond et enfantin, les personnages sont des petits bonhommes mignons à croquer. Tout ressemble à des jouets d’enfants, de la voiture auto-tamponneuse à la soucoupe taxi.
Le manga regroupe par chapitres des épisodes « tranches de vie ». Yako nous rappelle les plaisirs les plus simples : s’endormir sous une couette au chaud, buller au soleil, manger une part de tarte, tous ces petits moments se retrouvent capturés dans Yako et Poko, et sont empreints d’une vraie poésie.

La relation entre Yako et Poko se veut également touchante, lorsque les deux personnages se lancent à la recherche des stylos « Yukko » : de petites madeleines de Proust, censés apporter chance et bonheur. Sur chaque stylo se trouve le nom d’une couleur dans un souvenir, le but : trouver un stylo dont la couleur correspond à celle du souvenir gravée sur le stylo.

L’écriture se veut aussi quelque peu didactique, lorsqu’entre chaque chapitre, Poko explique l’une des étapes de création du manga. On pourra également apprécier les piques lancées à ces technologies qui nous sont désormais indispensables. Dans le monde de Yako, on garde l’ordinateur sous une bâche car, « on l’utilise très peu de toute façon »…

Ce manga ovni est certainement une jolie découverte, qui invite le lecteur à se rappeler de petits instants de bonheur simple, loin des ordinateurs et autres technologies connectées.

Par Clémence, le 25 août 2015

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