XIII MYSTERY
Irina

Après l’excellent premier album de la série XIII Mystery, centré sur la Mangouste, voici, un an après, le second tome, centré cette fois-ci sur Irina, un autre personnage phare de la série XIII, l’original. Nous suivons le parcours d’une jeune pensionnaire d’un orphelinat de Biélorussie, qui va devenir au fil des années une redoutable tueuse…

Par Quentin Lefebvre, le 1 octobre 2009

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur XIII MYSTERY #2 – Irina

On retrouve dans cette histoire une ambiance et un ton que l’on pouvait déjà trouver dans le précédent tome. On suit le parcours de ce personnage singulier qu’est Irina, avec sa voix-off commentant son propre parcours. Comme dans le tome précédent, on sent la montée en puissance du personnage, on vit avec elle ses péripéties, même si quelques évidentes ellipses (des sauts dans le temps de plusieurs années) accélèrent sa mutation.

L’album se lit tout seul, il n’y a aucune lourdeur, pas de temps mort. Tout est traité avec cohérence et réalisme. Les dialogues sonnent vrais, l’histoire ne manque pas de retournements de situations, et de personnages charismatiques (certains des personnages les plus fameux de la série originale sont présents). Enfin, l’épilogue est des plus bluffant !

Les couleurs mettent très bien en avant le trait magnifique de Philippe Berthet, très contrasté dans les noirs. L’univers de XIII est là : des femmes sensuelles, de la bagarre, des morts, du suspense…

On se demande comment les auteurs du prochain tome de XIII Mystery pourront faire mieux que ça ?
Dorison et Meyer avaient fixé la barre haut avec « La Mangouste », elle l’est restée.

Par Quentin Lefebvre, le 1 octobre 2009

Cet "Irina" continue donc dans la lancée du premier numéro paru un an plus tôt.

Le scénario utilise de façon très cohérente les éléments de la série mère, on y recroise des figures marquantes, on apprend un certain nombre de petits "secrets" sur la belle tueuse, mais, assez étrangement, l’intrigue n’est pas non plus très passionnante.
C’est lent, sans montée en puissance, il n’y a même pas vraiment de coup de théâtre, c’est une histoire qui se laisse lire, de façon assez logique, sans surprise. Corbeyran passant très rapidement sur l’aspect "tueur à gage du KGB" et se bornant à ne donner du volume à son personnage principal qu’au travers de cette histoire d’amie assassinée, jadis. Tout le reste semblant être vécu par Irina de façon incroyablement détachée…

Je suis habituellement très fan du dessin de Berthet, mais là, je ne sais pas, je trouve qu’il manque cruellement d’expression, de puissance. Aucune passion, aucune sensualité, que ce soit dans les moments de tendresse, de tristesse, quand il y a de la tension… Du coup, il se dégage vite une impression de froideur générale qui casse un peu les effets du scénario. Irina perdant de son mystère, ne restant qu’une machine à tuer, sans profondeur.

Malgré tout, on reste complètement dans le concept de cette série qui explore le passé des protagonistes de XIII. Je trouve juste que ce deuxième tome est un chouilla en deçà de ce que le premier volume avait pu nous proposer.
Attendons de voir ce que Yann et Henninot nous offrirons avec la suite.

Par FredGri, le 18 mai 2010

Publicité