XIII MYSTERY
La Mangouste

Octobre 1947 : le secteur russe de Berlin.
Schreiner a 13 ans. Il vit et travaille chez l’homme où l’orphelinat l’avait placé, Herr Weber, un menuisier. Ce dernier lui apprendre les rudiments du métier. Mais ce jour là, 3 soldats russes viennent encaisser les loyers en retards de Weber. Les russes frappent le menuisier et le jeune garçon avant de tout saccager. Jusqu’au moment où arrive le dénommé Hans qui tue les trois russes aidé en cela par Schreiner.
1951 : Weber paye le voyage vers l’Amérique à son jeune apprenti. Il espère que le garçon sera un bon menuisier là-bas.
Mais la vie ne sera pas facile pour le jeune allemand. Jusqu’au jour où il reçoit un coup de fil de Weber qui lui apprends qu’il a été arrêté par la Stasi pour le meurtre des trois soldats russes. le seul moyen pour éviter la prison serait d’acheter les russes. Schreiner va tout faire pour aider celui qui l’a élevé et pour cela, il va retrouver la trace de Hans qui est aussi venu vivre en Amérique…Il va lui demander de le former pour devenir un tueur comme lui…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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3 avis sur XIII MYSTERY #1 – La Mangouste

Ah, vous avez vraiment cru que la série XIII allait s’arrêter comme cela après après La version irlandaise (illustrée par Giraud et Le dernier round illustré par Vance).
Et bien non.
Ce mois d’octobre 2008, voit l’arrivée d’une nouvelle série consacré à l’univers de XIII où vous retrouverez dans chaque tome l’histoire d’un des personnages principaux ou secondaires de cette fameuse série. Mais là où c’est aussi intéressant c’est que chaque tome sera écrit par un scénariste différent et mis en images par un dessinateur avec qui il n’a jamais travaillé et qui ne sera pas le même non plus à chaque tome). Pour ce premier tome, vous retrouvez Xavier Dorison, le scénariste de Sanctuaire et de Long John Silver accompagné par Ralph Meyer, Berceuse Assassine, pour ce récit concernant La Mangouste. Pour la suite, nous aurons droit à Philippe Berthet (Pin-Up) et Eric Corbeyran (Le Chant des Stryges) pour Irina, puis des noms comme Yann, Eric Henninot ou Boucq sont annoncés.
ce premier tome s’intéresse donc à La Mangouste. Dorison nous raconte comment cet homme est devenu un tueur impitoyable connu sous le nom de La Mangouste. Ses origines nous ramènent au lendemain de la seconde guerre mondiale. Puis, petit à petit, le scénariste nous montre comment ce jeune garçon doué pour la menuiserie va devenir cet homme qui n’a plus d’émotion. Le début permet de retrouver aussi Kim Rowlands et par la suite, nous saurons ce qui est arrivé à celui que l’on connait sous le sobriquet de XIII. Dorison explore aussi la période de l’assassinat du président Sheridan.
Ralph Meyer n’a pas le style graphique de William Vance. Toutefois, son dessin (plus proche de Giraud, je trouve) est parfait à mon gout. On sent bien que nous sommes dans l’univers de XIII. Peut être que sa Kim Rowlands ne ressemble pas à celle de Vance mais qu’importe, il réussit à nous enchanter.
Dorison et Meyer lance cette série avec brio. Ils n’ont pas à rougir devant leurs "ainés".
D’ailleurs, Van Hamme est présent dans cet ouvrage puisqu’il signe l’introduction.
Vance annonce aussi qu’un prochain tome de la série XIII sortira dans deux ans normalement et que le repreneur côté scénario n’est autre que…Yves Sente.
L’actualité de XIII, c’est aussi la mini-série en deux paries qui sera diffusé sur Canal + à partir du lundi 6 octobre 2008.
Comme quoi, XIII n’a pas fini de faire parler de lui…

Par BERTHOLD, le 4 octobre 2008

Par Editeur, le 6 octobre 2008

On peut toujours se dire que reprendre XIII n’était pas nécessaire, qu’à priori cela sent davantage l’énième exploitation marketing d’une franchise qui ramène de l’argent, oui, évidemment on peut aller s’imaginer que cet album ne va pas plus loin que ça… Mais malgré tout, j’ai pris plaisir à le lire, tout simplement, c’est du spin-off intelligent, dans le sens ou nous allons découvrir les dessous d’un certain nombre de personnages secondaires parfois pas assez exploités dans la série mère ! Dorison arrive à sortir un scénario très efficace, très fluide et très bien senti, ce qui rend la lecture des plus agréables et des plus passionnantes; Car même si on est bel et bien dans une recette qui fonctionne il n’en demeure pas moins que tout roule très bien, sans anicroches, sans fausses notes ! De plus le graphisme de Meyer est magnifique, comme le dit mon collègue plus haut, son trait s’apparente bien plus à cette école Giraudienne, très réaliste, très souple, mais très esthétique aussi, chaque trait donne l’impression de glisser.
Un début en grande fanfare, très réussi et surtout qui laisse augurer d’autres excellentes surprises du même registre… Vivement la suite alors.

Par FredGri, le 7 octobre 2008

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