XIAO OU
Un monde en double

Wang Hongzhan et sa femme ont fait faire des tests ADN, et les résultats confirment que Xiao Ou est leur fils naturel. Qui est donc Zhen pour eux, lui qui vivait depuis toujours à leurs côtés comme leur fils ?! Le mystère reste entier, mais toujours est-il que ce Zhen vit très mal le changement de comportement de celui qui pour lui a toujours été son père envers ce meilleur ami, Xiao Ou, qui au mieux serait donc son frère, mais pour l’instant un rival très envahissant.
 

Par sylvestre, le 1 juin 2011

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Notre avis sur XIAO OU #2 – Un monde en double

 
La lecture de ce tome 2 de Xiao Ou est très agréable. Le dessin y est toujours bien bon et la colorisation toujours aussi bienvenue (un bon point pour le manhua par rapport au manga généralement en noir et blanc !). On rencontre en outre dans ce second volume de nouveaux personnages qui viennent étoffer un récit où l’on découvre un peu mieux la personnalité du héros montré honnête, loyal et travailleur quand son "frère" est plutôt rabaissé, réduit à un enfant gâté qu’on a donc plus de mal à apprécier, auquel on a plus de mal à s’attacher…

Le hic, c’est que tout du long, on a l’impression que l’histoire patine : ce qui faisait la révélation du tome 1 (Xiao Ou serait-il le fils de Wang Hongzhan ?) est confirmé très vite, et cette information prend toute la place dans ce deuxième tome qui tourne ensuite en rond autour de ce fait. Sur les quelque cent vingt pages, on n’a donc droit (grosso modo) qu’à Zhen accusant le coup et toutes les autres "pistes" amorcées restent quasi inexplorées, non traitées ; en tout cas à ce stade.

Sur l’histoire totale, cette lenteur dans la progression ne se ressentira peut-être pas. Mais cette "tranche de série", sortie du récit général puisqu’ici tome à part entière, laisse cette impression de sur-place. Gageons cependant que le tome 3 sera d’un intérêt plus grand : ce sur quoi le manhuaga tend à insister dans ce tome 2 a sûrement vocation à aider la suite à être plus forte en révélations et en aboutissements !

Pas de frein à l’envie, donc, malgré cette sensation de sur-place. Considérons plutôt cette étape comme la phase où l’on se met à l’aise dans les starting-blocks, et en avant pour la suite de cette série signée Mai Zi ; série de la collection Made In des éditions Kana !
 

Par Sylvestre, le 22 juin 2011

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