X-O MANOWAR (VO)
By the sword

(X-O Manowar 1 à 4)
Aric est un vaillant guerrier Wisigoth qui, alors qu’il vient de subir une cuisante défaite contre des troupes romaines (on est au cinquième siècle après JC), se retrouve soudain devant des envahisseurs extra terrestres qui finissent par l’enlever, lui et ses hommes et à les emmener sur leur vaisseau amiral en tant qu’esclaves. Les années passent et un jour Aric réussit à s’échapper, entraînant les survivants avec lui. Dans sa fuite il active sans vraiment le vouloir la mystérieuse armure de Shanhara qui lui permet d’une part de survivre aux représailles ennemies, mais surtout de s’enfuir…

Par fredgri, le 19 août 2013

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Notre avis sur X-O MANOWAR (VO) #1 – By the sword

Habitué aux multiples rebooth, X-O Manowar voit donc ici arriver sa toute nouvelle série qui reprend tout à zéro. Ainsi, pas besoin d’avoir lu les précédentes incarnations pour s’immerger tout de suite dans ce remaniement. Dès les premières pages on découvre le personnage, son caractère, son époque originale et les enjeux qui se dessinent avec l’arrivée de ces extra terrestres. Le ton est assez dur, Aric est un vrai guerrier qui a pratiquement tout perdu, il a l’habitude de se battre et la mort ne lui fait pas peur ! Le grand intérêt aussi c’est de parfaitement poser cette opposition entre les époques, entre les ambiances barbare/SF, on a ainsi la possibilité de mixer toutes ces atmosphères et de se rendre compte que le mélange est parfaitement bien dosé et très prenant !

L’autre grande qualité de cette série c’est son rythme, de l’aventure, de l’action avec un héros qui ne se pose pas tant de questions que ça, en misant bien plus sur sa volonté de vivre, de ne pas se laisser abattre et de garder ses ressources illimitées. Bon, c’est vrai qu’il s’adapte très vite à tout ce qui lui arrive, à peine étonné de découvrir les extra terrestres, l’espace et maintenant le saut dans le temps ! Mais qu’importe car mine de rien Venditti pose un univers, avec des questions intéressantes sur ce qui va suivre, sur les engagements de son personnage principal qui n’a à la finale rien de manichéen, jusqu’au bout, encore une fois, Aric reste un guerrier, pas un héros !
Ce qui fait qu’on s’éloigne des schémas habituels pour entrer dans un propos plus réaliste et plus contemporain et ce traitement est passionnant ! Venditti caractérise parfaitement Aric, ses compagnons ont, par contre, un peu trop tendance à se cantonner au minimum syndical en restant juste des faire valoir anonymes. Il en résulte une série qui commence très bien, très efficace, avec une mise en image par un duo très inspiré. Cary Nord et Stefano Gaudiano rendant de très belles planches aux contrastes bien marqués !

Une série qui montre bien la volonté de Valiant de sortir une production de qualité.

Très conseillé !

Par FredGri, le 19 août 2013

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