X-O MANOWAR (2018)
D'empereur à wisigoth

(X-O Manowar 7 à 14)
Alors qu’il réussit à abattre les dernières barrières ennemies, Aric et ses compagnons de route découvrent que l’Empereur lui même aurait participé à l’invasion… De plus, Aric aurait un traitre dans ses rangs… Une fois l’Empereur écarté, il monte sur le trône à sa place et se rend rapidement compte que les tribus qu’il pensait avoir uni ne le sont pas tant que ça… La situation lui échappe et ses anciens alliés complotent dans son dos et demandent à des mercenaires de venir l’éliminer…

Par fredgri, le 3 octobre 2018

Notre avis sur X-O MANOWAR (2018) #2 – D’empereur à wisigoth

Aric est un homme complexe, sa relation avec son armure le pousse à vouloir s’en émanciper, mais les combats dont il se mêle, ces révolutions, ces engagements… Tout ça le dépasse et finit par se retourner contre lui…
Et c’est le fond de ce volume qui raconte à la fois l’ascension du héros, mais aussi sa "chute", trahi par ses compagnons de route qui ne voient dorénavant en lui qu’un démiurge irresponsable !

Matt Kindt met ainsi l’accent sur la vision d’Aric qui, bercé par ses idéaux, ne voit pas la situation qui dégénère et qui finit par se retourner contre lui. Peut-être force-t il trop le côté "c’est de ta faute" bien américain, ou les uns et les autres se déresponsabilisent sur le héros, l’étranger, sous prétexte qu’il ne les connait pas assez, qu’il les méprise, et cette vision n’est absolument jamais réellement remise en question… Toutefois, on sent bien que ce passage sur Gorin est avant tout un test pour X-O Manowar, une légimisation du rapport entre l’homme et l’armure, une sorte de résignation… Il pourra bien rêver d’une autre vie, autre part, il ne pourra pas lui échapper, ils seront à jamais lié. La démonstration est pesante, mais très parlante.

Kindt permet ainsi au héros de revenir aux sources de ce qu’il est, un guerrier, muni d’une arme extrêmement puissante !
Le scénario est vraiment très adroitement mené, passionnant même, et les artistes qui accompagnent le scénaristes sont très inspirés.
Qu’il s’agisse de l’excellent Clayton Crain, de Renato Guedes qui m’épate vraiment sur ces pages, avec un changement de style très impressionnant ! Ou même encore Ryan Bodenheim ou Ariel Olivetti !!!

Une incroyable série, incontournable et très inspirée ! A ne pas manquer !

Par FredGri, le 3 octobre 2018

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