WW2.2
Chien jaune

1943. La guerre se poursuit. Pekin. L’armée japonaise tient la ville. Le Japon est l’allié des américains contre les communistes chinois. Le lieutenant Matthew Hayward est envoyé sur place pour être traducteur auprès de son oncle. La zone est sous le commandement du général Nakajima, le gouverneur militaire, un homme sans pitié et sanguinaire. Lors d’un affrontement avec les chinois, Hayward combat auprès des japonais et acquiert le respect de Nakajima, jusqu’au jour où le jeune officier américain prend la défense du peuple chinois. A partir de là, il connait l’humiliation et même plus encore…

 

Par berthold, le 29 août 2013

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Notre avis sur WW2.2 #6 – Chien jaune

L’autre Deuxième Guerre mondiale se poursuit dans ce sixième tome intitulé Chien Jaune. Ce nouvel opus nous entraine à Pékin où nous voyons comment l’armée japonaise combat et tente de tenir en respect l’armée communiste chinoise. Nous assistons aux transactions des soldats américains avec les japonais. Accords qui s’avèrent fort difficiles au vu des mentalités des participants. C’est là que le jeune officier idéaliste Matthew Hayward, partagé entre les deux cultures, prend conscience de l’horreur de la guerre.

Avec Chien jaune, Hubert change un peu le sujet, par rapport aux autres tomes de la série. La guerre y est reléguée quasiment en fond et l’histoire du lieutenant Hayward prend plus de place. Hubert nous présente ce jeune officier idéaliste qui "adopte" un chien de boucherie (comme disent les chinois) pour lui tenir compagnie. Le lieutenant se trouve face à l’horreur de la guerre et à la sauvagerie, la barbarie dont sont capables les hommes. La deuxième partie de ce livre est la plus difficile, la plus dure, celle qui marque. Ce que va subir cet homme est assez révoltant et bouleversant.
Ce scénario frappe fort. On n’oubliera pas de sitôt le destin du lieutenant Matthew Hayward.

Le graphisme d’Etienne Le Roux est une nouvelle fois à la hauteur. Son style sert à merveille ce récit. Il nous donne aussi une belle vision de Pékin. La scène où Hayward se balade dans la Cité Interdite est vraiment belle. Mais, Le Roux nous entraine dans des scènes de bataille vraiment difficiles parfois. Il nous met mal à l’aise lorsque Matthew Hayward est maltraité. On a envie d’intervenir, mais on ne peut rien faire ! Les personnages sont assez expressifs pour nous faire prendre conscience de leur sentiments.

Chien jaune est là encore un très bon tome de la série WW2.2. Il donne une autre vision de la guerre. Une oeuvre forte et réussie grâce aux talents combinés d’Hubert et Le Roux.

 

Par BERTHOLD, le 29 août 2013

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