WOODSTOCK
12

 
L’heure du départ de Psy pour les Etats-Unis a sonné et les petites vannes de circonstance ou les sincères encouragements pour la suite que lui adressent les membres du groupe Charlie cachent mal leur embarras de voir ses talents s’exiler outre-Pacifique. Sans Psy, Charlie n’est plus vraiment Charlie, et la suite n’est donc pas gagnée…

Se mettant à perdre beaucoup de temps dans la recherche d’un nouveau bassiste, Gaku et ses acolytes assistent au regain de succès de groupes concurrents. Leur tout premier CD venant de sortir, ils décident donc d’organiser rapidement un concert, et c’est Mister, l’ingénieur du son qui a bossé sur leur album, ancien bassiste, qui sera choisi pour remplacer Psy momentanément. Or, alors qu’ils étaient devant leur public et qu’ils étaient en train d’annoncer l’arrivée sur scène de ce bassiste de secours, les musiciens de Charlie eurent une énorme surprise…
 

Par sylvestre, le 2 avril 2016

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Notre avis sur WOODSTOCK #12 – 12

 
Il est un peu moins épais que d’autres, mais c’est encore un bon tome que ce douzième-là, de la série manga Woodstock. On y assiste au départ de Psy et on y découvrira même, tardivement, un petit épisode américain au cours duquel il brille sur scène avec son nouveau groupe ; un groupe dont l’esprit ne semble pas complètement en phase, à première vue, avec celui du bassiste qui heureusement est un caractère fort misant avant tout sur son talent. On ne pourra pas s’empêcher en tout cas d’imaginer qu’un jour (dans cinq tomes ? dans dix ?) Psy fera le voyage inverse pour rejouer avec Charlie… En attendant, il manque un membre à Charlie, et ce vide invite dans l’histoire trois remplaçants potentiels parmi lesquels l’ex de la batteuse Shiina ; avec tout ce que ça peut apporter "en marges" côté cœur, côté jalousies, mais pourquoi pas aussi côtés motivation et dépassement de soi… Il y a aussi la "surprise" dont il est question dans le résumé ci-dessus… Autant d’éléments qui ne manqueront pas de mettre dans les balances les talents et les souvenirs de chacun… En marge aussi, enfin, il y a le suivi (assez anecdotique) des déboires du jeune dessinateur… Le tout pour un bon tome, je le dis déjà plus haut, qu’on dévore sans peine.
 

Par Sylvestre, le 2 avril 2016

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