WONDERLAND
Retour au pays des Merveilles

(Grimm Fairy Tales: Return to Wonderland 0 à 6 (2006))
Cela fait des années qu’Alice est revenue du Pays des Merveilles. Elle n’est désormais plus cette jeune enfant émerveillée par ce monde, mais une mère de famille avec deux grands enfants. Cependant, elle est comme hantée par d’étranges visions qui l’amènent à faire une tentative de suicide, la laissant dans un état catatonique qui bouleverse la vie de sa petite famille.
Sa fille, Carroll Ann, commence à avoir des visions elle aussi, et plus particulièrement celle d’un lapin zombie qui lui parle et qui l’amène dans le sous-sol de la maison ou elle découvre un trou dans le plancher dans lequel elle tombe… Elle arrive alors dans un univers inquiétant, le "Wonderland"… Dans une sorte de parallèle monstrueux elle revit alors le parcours de sa mère…

Par fredgri, le 29 avril 2018

Notre avis sur WONDERLAND #1 – Retour au pays des Merveilles

Vous connaissez tous les aventures de la petite Alice, mille et une fois adaptées un peu partout. Ici, il s’agit de proposer une version plus moderne, une sorte de suite contemporaine ou Alice n’est pas allée au pays des Merveilles vers 1865, mais plus récemment et donc, maintenant elle a construit une famille très actuelle. Évidemment, les auteurs chargent la mule, en présentant un mari adepte du SM, un fils pervers qui aime tuer et découper, seule l’héroïne, Carroll Ann, surnommée Calie, semble tout à fait normale, au final !

Et c’est ce qui va amener le décalage entre cette jeune fille qui ne comprend pas très bien ou elle se trouve et les versions horrifiques et psychopathes qui se dressent sur sa route !
Ce qui est tout de suite assez dommage, c’est qu’à part le traitement beaucoup plus violent et insidieux du scénario, la trame reste pratiquement la même que dans le livre de Lewis Carroll. On n’est certes plus dans un récit qui peut éventuellement s’adresser à des enfants, on est dans un véritable cauchemars, oppressant et macabre, mais le scénario en devient assez prévisible, rapidement !

Bien sur, ce traitement correspond aussi au ton des autres productions de Zenescope et des titres "Grimm Fairy Tales", je ne vais donc pas interroger la pertinence de cette vision, malgré tout, il aurait pu être aussi intéressant de creuser davantage les différentes caractérisations, histoire de les sortir des archétypes et d’éviter de trop forcer le caractère horrifique. Ici, tout est exagérément poussé aux extrêmes et du coup cela en devient parfois écœurant !

Il n’en demeure pas moins que c’est une réappropriation qui vaut par son originalité et qui devrait certainement beaucoup plaire aux amateurs de récit gothiques macabres…

La suite au prochain album !

Par FredGri, le 29 avril 2018

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