Wonder Woman Dead Earth

(Wonder Woman – Dead Earth 1 à 4)
Quelque cent ans dans le futur, sur une Terre ravagée, une troupe de jeunes humains cherche de la nourriture. Alors qu’ils sont surpris par une créature monstrueuse, ils tombent dans une galerie souterraine en brisant une sorte de "sarcophage" cryogénique dans lequel dort Diana, plus connue sous le nom de Wonder Woman. En se réveillant, l’héroïne découvre que la Terre n’est plus qu’un vaste désert radioactif et que tous ses anciens amis de la Justice League sont morts depuis longtemps… Tout d’abord prisonnière de la dernière grande cité humaine, l’Amazone se libère et devient alors celle qui va tout faire pour protéger cette humanité rescapée contre les hordes de monstres qui viennent régulièrement l’attaquer… Mais va-t elle aussi retrouver le secret qui se cache derrière sa mémoire défaillante ?

Par fredgri, le 30 novembre 2020

Notre avis sur Wonder Woman Dead Earth

On connait assez bien, maintenant, la production de Daniel Warren Johnson en France, tous ses précédents projets étant pour la plupart traduits (les derniers en date sont Extremity et Muder Falcon, chez Delcourt) ! Toutefois, il faut bien avouer qu’avec "Wonder Woman Dead Earth", il créé la surprise !

Un album assez sombre qui reprend le principe du récit post apocalyptique avec un héros qui doit évoluer sur la Terre ravagée. En soi, le postulat n’est certes pas très original, mais Warren Johnson y colle l’histoire des Amazones et redéfinit quelques éléments des origines de Diana. Ce qui commence comme une intrigue d’anticipation assez tendue et violente, se transforme progressivement en un Elseworld plutôt ingénieux et extrêmement bien rythmé.

Le grand format original, la narration très fluide, qui met souvent l’accent sur l’action, mais aussi sur les expressions, font de cette lecture très immersive un vrai plaisir de yeux et des sens !
Diana se révèle en vraie guerrière qui redécouvre progressivement les évènements qui ont mené à cet hypothétique futur, ainsi que son implication et le destin de ses amis ! En parallèle, Warren Johnson gère très bien les références au passé, comme l’évolution assez émouvante de Cheetah, dans le premier épisode… C’est habile, car il n’est ici pas question de trop en faire, ni même de s’adresser qu’aux fans de l’héroïne. C’est très accessible et captivant !

En contre partie, il y a un très gros travail sur le thème de la responsabilisation. Loin de siens, perdue à jamais sur une planète qu’elle ne reconnait plus, Diana va reprendre du poil de la bête et passer à l’action pour comprendre d’où vient ce problème et faire en sorte de protéger le plus d’humains possible. Elle n’oublie nullement son rôle de protectrice vis à vis des opprimés, et c’est l’idée qui va tenir, tout du long, ce scénario mené de main de maître !

En auteur complet, Daniel Warren Johnson nous propose un album ou le scénario et le graphisme sont très étroitement liés. C’est efficace, très dynamique, voir même très souvent très impressionnant, avec des pages à couper le souffle !

Pour son premier véritable boulot complet chez les big two, l’artiste a fait très fort.

Vous n’êtes peut-être pas habituellement fans de Wonder Woman, je ne saurais malgré tout assez vous conseiller de plonger sans plus attendre dans ce récit que vous ne lâcherez plus de la première à la dernière page !

Très vivement recommandé !

Par FredGri, le 30 novembre 2020

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