WONDER WOMAN
War torn

(Wonder Woman 36 à 40 + Wonder Woman Annual 1)
Après avoir tué Arès et s’être débarrassé du Premier Né, Diana est dorénavant la nouvelle déesse de la guerre et reprend son titre légitime de régente de Themyscira, tout en assurant son rôle au sein de la Ligue de Justice. Ces multiples rôles finissent par empiéter les uns sur les autres et Wonder Woman doit soudain faire face aux décisions du conseils des Amazones qui remet en cause son implication auprès des siens, quitte à lui opposer une nouvelle venue… !

Par fredgri, le 24 janvier 2016

Notre avis sur WONDER WOMAN #7 – War torn

Voilà, l’ère Azzarello est terminée. Malgré tout, le scénariste a remarquablement redéfinit la mythologie autour de Wonder Woman, établissant un cadre parfait pour ses successeurs ! On trouve donc aux manettes de cette suite, d’une part Meredith Finch qui débute plus ou moins, n’ayant comme passif que quelques Grimm Fairy Tales chez Zinescope, et son mari David Finch que l’on ne présente plus et à qui on doit notamment de très nombreuses planches que ce soit chez Marvel comme chez DC !

Le couple Finch, donc, continue dans la lancée d’Azzarello. Après s’être débarrassée du Premier Né, Diana doit faire face à un véritable cas de conscience. Ses multiples incartades à l’extérieur lui ont fait perdre de vue son rôle de souveraine Amazone, et progressivement son implication est remise en question par son peuple ! Pourra t-elle longtemps continuer d’assumer tant bien que mal ses rôles successifs, comme super-héroïne justicière, comme déesse de la guerre ou comme reine des Amazones, sans parler de son idylle avec Superman ou simplement sa vie privée ! La scénariste met alors la jeune femme devant ses responsabilités. Mais comme cette dernière n’arrive pas à trancher, elle va petit à petit faire monter la tension. L’écriture est quelque peu redondante, néanmoins je la trouve globalement très fine et habile. Même si assez éloignée des canons "Azzarelliens". L’accent est vraiment mis sur la caractérisation de Diana, sur ce qu’elle pense être et sur tout ce qu’elle veut construire ! Un arc nécessaire pour bien installer le cadre de ce nouveau run !

Alors bien sur, en se concentrant ainsi sur Diana, Meredith Finch fait l’impasse sur le reste, sur le bachground installé précédemment, mais qu’importe, car il est important de bien consolider les bases, d’aborder cette histoire Amazonienne de front. En contre partie on insiste aussi beaucoup sur le rôle de Diana au sein de la Ligue de Justice, c’est aussi l’occasion d’avoir quelques dialogues assez bien amenés entre l’héroïne et ses camarades !

Graphiquement, Finch fait vraiment du très bon boulot, même s’il se cantonne dans des poses inexpressives la plupart du temps, mais je trouve aussi que ses visages se sont réellement affinés. Il livre ici un excellent boulot, très fin !

Ce nouveau départ se passe pour l’instant en "douceur", en respectant le plus possible le matériel précédent. J’attends tout de même de voir ou Meredith Finch va nous emmener ensuite !

Affaire à suivre !

Par FredGri, le 24 janvier 2016

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