Logan

(Wolverine Logan 1 à 3)
Logan (Wolverine) revient au Japon, afin de se débarrasser de certains vieux fantômes qui le hantent depuis des lustres. Et ce retour aux "sources" le ramène loin dans le passé, en 1945, quand il fut parachuté avec d’autres, par le Canada, sur l’île de Honshū, ou se trouve Hiroshima… Il y rencontre la belle Atsuko et entame une brève romance qui se terminera tristement un peu plus tard, juste avant l’explosion de la bombe atomique…

Par fredgri, le 18 septembre 2010

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Notre avis sur Logan

Prenant une pause pendant son long run sur 100 Bullets, Eduardo Risso se retrouve ici, sur un scénario de Brian K. Vaughan, aux commandes d’une petite mini série sur Wolverine… "La énième" me diront les plus cyniques. En effet, on n’en finit pas de sans cesse revenir sur ce personnage ultra sur-traité. Chaque fois, c’est l’occasion de revenir sur un point de ses origines, de révéler un aspect de sa personnalité si particulière, ou tout simplement de rajouter sa patte au personnage. Et, finalement, ce sont les lecteurs les plus extrêmes qui tombent dans le panneau.

Ainsi, ici, Vaughan et Risso ne vont pas chercher à tout prix à faire dans l’originalité. Le scénario est assez succinct, on sent très vite qu’il s’agit, avant tout, d’un prétexte pour mettre en avant le travail de Risso. Bon, je ne dis pas que ça ne raconte rien, loin de là, simplement que la lecture elle même est assez rapide, et surtout qu’elle n’apporte rien de bien intéressant au personnage.
Mais qu’importe, après tout, en lisant cet album, je ne m’attendais pas non plus à apprendre le grand secret qui tue tout. L’ambiance est assez lente, avec une touche de nostalgie, c’est très finement écrit et cette impression est renforcée par la mise en page très inspirée de Eduardo Risso. L’argentin joue admirablement sur les masses noires, les jeux d’ombres et de lumière, c’est magnifique. Mais il faut aussi signaler le remarquable travail de Dean White aux couleurs. Car, même si parfois je trouve qu’il gomme certains effets de Risso, globalement c’est absolument extraordinaire de voir le dessin rehaussé par les textures et les matières des couleurs. White arrive à lier les techniques traditionnelles et informatiques avec une très grande intelligence.

A la finale, on obtient un récit honnête, très bien rythmé, qui mixte plusieurs ambiances et nous fait passer un très bon moment de lecture.

Par FredGri, le 18 septembre 2010

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