WOLLODRÏN
Les derniers héros 1/2

L’auberge a été attaquée par les Sorciers de Termudd. L’enfant qu’ils recherchent a été sauvé par son père, Hazngar, et grâce à l’intervention d’Ebrinh et du nain Jokkï, ils ont pu quitter Marmaëkardd. C’est vers cet endroit que font route Haffanen l’elfe, Tridïk le nain, Winhbor l’orc et Wffnïr, le dernier des dragons, ils une quête à accomplir…

Par berthold, le 21 mars 2018

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Notre avis sur WOLLODRÏN #9 – Les derniers héros 1/2

Avec Les derniers héros, David Chauvel fait un pas vers le grand final de sa série Wollodrïn, entamée avec le titre Sept Voleurs.

C’est dans ce tome que les personnages de la série s’entrecroisent et comme on peut le voir dès les premières pages, certains de nos héros ne s’en sortent pas indemnes.
Chauvel maitrise jusqu’au bout sa série, même s’il nous manque encore le dixième et dernier opus, mais nous pouvons d’ores et déjà conclure que cette saga marquera les esprits.

Certaines séries fantasy n’ont pas la même piuissance narrative et visuelle, n’ont pas des personnages avec une telle présence, une telle prestance. Elles n’ont pas non plus le même rythme, la même envolée lyrique. Chauvel a su renouveler le genre, en nous offrant quelques belles surprises dans ce neuvième tome et quelques passages chargés émotionnellement. Il y a des scènes difficiles, déchirantes et poignantes. Il y a des séquences surprenantes. Il ne nous dévoile que quelques parcelles de sa trame dans les dernières pages. Nous sentons qu’il nous réserve encore de belles surprises pour le dernier volet.

Quand à Jérome Lereculey, une nouvelle fois, son trait fait mouche, quel talent ! Il renouvelle la façon de voir des orcs, des elfes, des nains et autres personnages de fantasy. Il nous attendrit avec le visage, le regard qu’il a donné à l’enfant. L’artiste maitrise sa mise en scène, pour préserver là aussi le mystère et le suspense, pour mieux nous épater.

Ce neuvième tome nous laisse avec l’envie de découvrir comment tout cela va se terminer. Ce tome vous embarque avec une telle aisance qu’il nous est difficile de la lâcher jusqu’à la dernière page. Un avant-dernier tome qui ouvre en beauté cette ultime dyptique.

 

Par BERTHOLD, le 21 mars 2018

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