WITCHFINDER
In the Service of Angels

Londres, 1879.
Sir Edward Grey porte le surnom de Witchfinder depuis qu’il a sauvé la reine Victoria de deux sorcières qui s’en étaient prises à elle. Depuis, il est aussi un agent de sa Majesté.
Il enquête sur la mort de personnes qui ont été retrouvées vidées de leur sang. Il va se retrouver face à une créature qui n’est plus censée exister aujourd’hui, ainsi qu’à une société secrète : la B.H.R. : The Heliopic Brotherhood of Ra.

 

Par berthold, le 20 mai 2010

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Notre avis sur WITCHFINDER #1 – In the Service of Angels

Witchfinder est une nouvelle série dérivée de l’univers d’Hellboy. Elle se consacre au personnage de Sir Edward Grey dont les lecteurs d’Hellboy ont déjà entendu parler dans certaines histoires du démon ex-agent du B.P.R.D..

Mike Mignola va donc, avec cette série, revenir sur la période victorienne et nous raconter les aventures d’un de ces premiers "agents de l’occulte".
Le scénario est d’une très bonne facture, je trouve. Généralement, lorsqu’il s’agit de spin-off, il arrive que nous soyons déçus, mais ici, comme avec Abe Sapien, B.P.R.D. ou encore Lobster Johnson, la qualité est une nouvelle fois au rendez-vous. Le récit est bien prenant et arrivera même par moment à vous donner quelques frayeurs.
Nous nous retrouvons dans une ambiance façon Sherlock Holmes mais aussi façon Poe. Mignola nous fait faire plus ample connaissance avec Grey. Nous découvrirons aussi ses blessures, ses faiblesses et sa détermination à connaître et lutter contre l’occulte. C’est d’ailleurs un des meilleurs personnages de la saga que ce Sir Edward Grey.

Ce tome 1 permet aussi d’en apprendre un peu plus sur certaines créatures ou sur un certain Martin Gylfrid, ici enfermé dans un asile, que les lecteurs des dernières aventures du B.P.R.D. connaissent bien. Tiens, la scène où Grey et le Captain (autre personnage énigmatique, original et intéressant) sont dans les couloirs de l’asile vous donnera autant la chair de poule que la scène où Clarisse Sterling va voir pour la première fois Hannibal Lecter dans le film de Demme, Le silence des agneaux.

Ce livre permet aussi de découvrir deux autres courtes histoires, dont une mettant en scène Grey face aux deux sorcières qui voulaient détruire la reine Victoria, et une autre qui s’intéresse à un autre chasseur de sorcières : Sir Henry Hood.

Pour mettre en image ce récit victorien, il fallait un dessinateur qui arrive à faire ressortir l’ambiance de cette période. C’est donc à Ben Stenbeck (Living with the dead) de s’acquitter de la tâche. Il fait du très beau boulot. Certaines planches sont vraiment réussies. Il arrive à distiller un soupçon d’épouvante, d’ambiance façon film de la Hammer dans ses cases. Il va aussi illustrer quelques scènes chocs, voire gores qui ne laisseront pas certains lecteurs indifférents.

Witchfinder est donc une excellente surprise, que les aficionados d’Hellboy sauront apprécier, tout comme les amateurs de récits de l’époque victorienne.
Alors, n’hésitez pas, rejoignez le service des Anges !

 

Par BERTHOLD, le 20 mai 2010

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