WISHER
Chapeau melon et canne à fée

Au tout début de ce quatrième tome, Chapeau melon et canne à fée, on retrouve Merlin abandonné en bien fâcheuse posture dans le tome précédent… Nigel qui a désormais accepté le djinn qui sommeillait en lui ne contrôle pour autant pas encore ses pouvoirs et il va avoir besoin de Merlin pour y parvenir. C’est donc pour sauver son ami, assurer la pérennité du Sanctuaire et aussi pour pouvoir un jour espérer sauver les féeriques des sombres machinations de Sir Georges Cross que Nigel s’infiltre au cœur du QG du Mi10 dans le but dérober le seul élixir capable de sauver Merlin, le sang de dragon. Parallèlement l’inspecteur Grey continue de mener son enquête et Glee n’a pas dit son dernier mot…

Par melville, le 17 avril 2010

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Notre avis sur WISHER #4 – Chapeau melon et canne à fée

Il faut reconnaître que j’ai mis un certain temps avant de lire cette série. Le concept même de fantasy urbaine me faisait un peu peur, je n’y croyais pas vraiment… Et bien j’avais tort ! Un jour, cédant à des conseils enthousiastes, je me suis lancé dans l’inconnu… et j’en suis ressorti plus que convaincu !

Avec Wisher, Sébastien Latour revisite donc avec brio le monde de la faerie celtique traditionnelle. Le récit reprend les bases classiques du thriller et les ancre dans un récit où l’univers de la féerie se fond dans un monde contemporain. A la fois original et classique, Wisher est une série surprenante et atypique.

A chaque tome, l’histoire s’étoffe un peu plus, elle prend du corps et les personnages gagnent en profondeur et en complexité. On ressent vraiment cette volonté qu’a Sébastien Latour de soigner le propos dans son ensemble et plus encore peut-être dans ce quatrième tome, Chapeau melon et canne à fée. Le récit est toujours aussi dynamique dans sa construction, les différentes intrigues autour de chaque personnage n’ont de cesse de se croiser et de se recroiser et donc du fait les personnages même plus secondaires sont travaillés.
Ce quatrième tome marque la fin d’un premier cycle, mais nombre de questions demeurent encore en suspend et pour notre plus grand bonheur la série est donc loin d’être définitivement achevée. Ce format permet à Sébastien Latour de développer pleinement son univers, de prendre le temps de poser son récit, de s’attarder sur les petits détails qui font tout le charme de Wisher

Au dessin on retrouve toujours Giulio de Vita et son trait expressif et dynamique qui a su donner à la série son visage singulier. En parfait accord avec la modernité du ton, le dessin de Giulio de Vita donne ce petit côté « pop » dont la série avait besoin. La couleur de Federico Pietrobon apporte une atmosphère chaleureuse et colorée (sans pour autant être trop flashy : petit bémol que l’on pouvait émettre sur le tome précédent) pour un rendu final très convainquant.

Efficace et bien menée, avec un propos qui tout en restant « classique » sort tout de même des sentiers battus, Wisher est donc une série qui vaut vraiment le détour ! Si vous ne connaissez pas encore, la sortie de ce quatrième opus Chapeau melon et canne à fée est donc l’occasion de la découvrir.

Un must à posséder d’urgence !

Par melville, le 17 avril 2010

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