Winter Station

Lisa Langlois travaille pour une agence immobilière. Elle est envoyée sur le site d’une ancienne station de ski, dans la Sierra Nevada, pour un projet de rénovation. Les chalets sont abandonnés et délabrés, les remontées mécaniques ont rouillé, les hôtels laissés à l’abandon… Elle a du travail, il faut que ce projet fonctionne car sa carrière en dépend.
Elle est la seule femme à s’installer là-haut, au milieu des ouvriers. Elle est isolée : la ville se trouve à trois quart d’heures de route. Elle doit y passer deux mois, cela risque d’être un peu long…
Un homme est retrouvé mort, égorgé, quelqu’un s’est introduit chez Lisa et lui a volé une première fois ses petites culottes, puis une seconde fois, des photos personnelles… Il semblerait que quelqu’un s’intéresse de près à elle !

Par berthold, le 24 juin 2018

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Notre avis sur Winter Station

Winter Station est un récit écrit par Christophe Bec qui s’est fait un nom dans la bande dessinée d’aventure et fantastique. Cette fois-ci, il s’attaque au thriller et nous invite à découvrir un récit à l’atmosphère glaciale.
Ce Winter Station est assez réussi dans l’ensemble. L’intrigue nous donne le frisson. On a peur pour Lisa, on ressent l’atmosphère particulière de cet endroit.
Bec nous propose des personnages bien écrits, aux caractères bien approfondis. Il ne sombre pas dans la facilité et la caricature, la psychologie de son héroïne est bien étudiée. Nous suivons l’enquête d’un policier, sur les traces d’un fugitif évadé qui aurait trouvé refuge là-haut, dans cette station abandonnée. Petit à petit, nous découvrons qu’il y a bien un lien entre ce tueur et Lisa. Et là, Bec parvient à garder la surprise jusqu’au bout, nous faisant douter par moment.
La traque et l’affrontement entre la jeune femme et son « bourreau » sont dignes des meilleurs titres dans le genre.
Bec a réussi avec Winter Station à nous donner un bon moment de lecture, passionnant, qui par moment, nous donne le frisson.

Quant aux planches de Pacurariu, elles sont magnifiques. Cet artiste nous offre un noir et blanc efficace et propre. La couverture donne le ton à tout ce que l’on peut trouver en ouvrant cet album. Pacurariu nous donne aussi la sensation des grands espaces, tout en nous oppressant par moment. Et surtout, il fait ressortir une atmosphère qui donne la chair de poule.

Venez visiter Winter Station avant son ouverture officielle. Frissons garantis !

Par BERTHOLD, le 24 juin 2018

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