WILD WEST
Calamity Jane

Tsé Bii Ndzisgaii, territoire de l’Utah. Une famille de pionniers circule dans ces vastes paysages. Le soir, ils font leur bivouac autour de leur caravane. Trois hommes arrivent et les tuent, comme ça, gratuitement.
Neuf mois plus tard, au Kansas, Graton Albow est abattu par James Butler Hickok. Il sait qu’il s’est fait ainsi 1000 dollars en le ramenant chez le shériff. Il trouve aussi une piste qui doit le conduire à Omaha City.
Omaha City. Martha Canary a 16 ans et  travaille comme domestique au Red Fox, qui fait aussi bordel. Les hommes sont prêts à tout pour avoir une fille et certain aimeraient avoir justement la jeune Martha. Un soir, alors qu’elle nourrit les cochons, elle se fait violer. Buck, l’homme de main du Red Fow abat le coupable. Martha a besoin de soin et son patron lui annonce, lorsqu’elle va mieux, qu’il va falloir qu’il rembourse les frais avancés. Martha, pour payer sa dette, va devoir se prostituer… Alors qu’elle mange seule, Hicock lui demande la permission de s’assoir et de partager son repas…

Par berthold, le 4 février 2020

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Notre avis sur WILD WEST #1 – Calamity Jane

Après Aspic, Détectives de l’étrange, Wild West est la nouvelle série qui réunit Thierry Gloris et Jacques Lamontagne.
Avec cette série, les deux auteurs nous racontent l’histoire de Martha Canary, plus connue sous le nom de Calamity Jane et de fait, celle de Wild Bill Hicock.

Ce premier tome s’intéresse surtout à Martha Canary, jeune femme de 16 ans, qui connait le malheur et qui doit se prostituer pour payer une dette. Jusqu’au moment où elle rencontre Hicock. Et là, sa vie va changer.
Ce premier tome est une réussite. Le récit de Gloris sort un peu des sentiers battues et prend son temps pour nous amener au drame final. Franchement, cette histoire m’a beaucoup séduit. Le scénariste réussit une nouvelle fois à nous surprendre avec ce western différent de ce que nous pouvons lire par ailleurs.
Cette "biographie" est très bien écrite et propose quelques passages bien forts. Le récit débute par le meurtre d’une famille, d’une rare violence. Puis, nous découvrons comment Hicock abat l’un des tueurs, alors qu’il fait ses besoins. Nous découvrons aussi la vie rude de ces filles "de joie", qui se prostituent et travaillent " à la chaine".

Jacques Lamontagne est un grand artiste. Si vous avez lu Les Druides, vous savez de quoi je parle. Il montre ici une nouvelle facette de son art, en nous en mettant plein la vue avec ces planches d’une grande beauté. Les couleurs sont magniques, elles collent parfaitement à l’atmosphère de ce western qui ne nous laisse pas indifférent par son travail et l’efficacité de cette mise en scène. Les personnages sont très expressifs.

Une très belle réussite. Si le prochain opus est de cet acabit, nous allons avoir avec Wild West, une série qui va faire date.

Par BERTHOLD, le 4 février 2020

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