White Trash

(White Trash 1 à 4)
Le King est en mission, il doit retourner à Las Vegas et assurer un gros concert pour son grand retour. Ainsi à bord de sa cadillac rose il aligne les kilomètres et tombe sur Dean, jeune surfer glandeur.
Ensemble, ils entament donc un road movie bien barré et sanglant à souhait, mâtiné de hold-up et autres attaques de confiserie. Leurs méfaits leur attirent tout de suite toutes les attentions, et plus particulièrement celles de l’agent Orange du FBI, des deux frères dégénérés Clyde et Kelvin, ainsi que des troupes suprématistes évangéliques du révérend Ulysses Hellfire !!! La route va être longue et violente !

Par fredgri, le 4 juillet 2016

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Notre avis sur White Trash

Cet ovni, qui date initialement de 1992, est un gros délire bien con qui fait plaisir. Non seulement parce que les deux auteurs laissent libre court à toute la folie de leur univers respectif, mais surtout parce que graphiquement c’est de la pure folie. On retrouve la force d’un Simon Bisley, mais en nettement plus barré ! Chaque planche nous fait écarquiller les yeux, ça va dans tout les sens, c’en est presque jouissif !

Du gros comics bien trashy qui fout une belle baffe à toutes les conventions, qui n’hésite pas à aller dans le n’importe quoi sans se poser la moindre question !

Toutefois, sous cet épais vernis anti-conventionnel, les auteurs se moquent très violemment des institutions, de tout ces groupes suprématistes qui prêchent la "bonne parole". Personne n’est épargné, pas même les héros eux même, dans cet univers sans subtilité, sans la moindre finesse !

C’est du comics défouloir qui prend aux tripes, qui nous emporte dans une folle cavale à travers les États Unis, quitte à mettre des baffes à tous ceux qui passent, sans faire dans le détail !

Vous l’avez compris White Trash c’est surtout l’occasion de redécouvrir cet artiste Martin Emond, qui mit tragiquement fin à ses jours en 2003, mais qui marqua le milieu des comics. On se souvient de ses Lobo, ses Judge Dredd, ses collaborations avec Glenn Danzig… Un style incomparable, bourré d’énergie, de force, hyper expressif…
Le principal intérêt de cet album c’est donc l’immersion dans l’univers graphique d’Emond !

Ne ratez pas le coche.
Moi, j’y retourne, car c’est trop bon !!!

Par FredGri, le 4 juillet 2016

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