WAYNE SHELTON
Son altesse Honesty

Lors d’une tournée en Belgique, Honesty Goodness est approchée par l’ambassadeur du Grand Duché du Würtenheim et son conseiller afin de lui proposer un contrat qui devrait permettre, à elle et à Wayne Shelton, d’empocher la coquette somme de 2 millions de dollars. Pour ce faire, considérant la menace qui plane sur la Grande Duchesse en visite à Bruxelles et l’étrange ressemblance de cette dernière avec Honesty, il lui est demandé de se substituer provisoirement à elle. Wayne Shelton, quant à lui, devrait assurer la protection rapprochée de la jeune souveraine dans ses déplacements officieux. Voilà une mission qui pourrait permettre au mercenaire de renflouer ses finances mais qui risque de mettre à mal son pauvre cœur car le contrat va vite se révéler une sinistre comédie orchestrée par des personnages assoiffés de pouvoirs et de richesse.

 

Par phibes, le 7 novembre 2010

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Notre avis sur WAYNE SHELTON #9 – Son altesse Honesty

Son altesse Honesty est la sixième mission de ce baroudeur sympathique et débrouillard, un brin tombeur, qu’est Wayne Shelton. Le voici pour l’occasion engagé, en même temps que sa sémillante complice Honesty, pour assurer le rôle de garde du corps d’une souveraine menacée par son propre entourage.

Jean Van Hamme est, de par sa grande notoriété, synonyme de récits politico-policiers structurés finement et très animés. Ce neuvième tome est la preuve formelle qu’il est toujours en verve et, sans se prendre réellement au sérieux, nous le démontre aisément. Pour ce faire, il nous entraîne dans des péripéties une fois de plus superbement orchestrées, aux nombreux rebondissements et qui touche les hautes instances d’un Grand Duché.

Action en tout genre, manipulation sournoise, poursuites, un brin d’amourette, tels sont les quelques ingrédients parmi tant d’autres, au programme de ce récit complet bien réjouissant. Contrairement à l’avis de son médecin, Wayne Shelton ne plaint pas son coeur (dans tous les sens du terme) et paye de sa personne et de son intégrité absolue pour faire connaître les droits de sa nouvelle protégée déchue.

Toujours au faîte de son talent, Christian Denayer nous subjugue de son dessin pratiquement sans faille, doté d’un réalisme quasi-photographique. La rigueur qu’il s’impose est bluffante, dans les détails et les actions. Les décors de Belgique et de France sont authentiquement beaux, ses personnages d’une grande expressivité. La sensation de mouvement est bien maîtrisée de telle manière que cette aventure s’écoule à la vitesse grand V.

Un récit complet survolté qui n’est pas pour préserver la santé du beau mercenaire.

 

Par Phibes, le 7 novembre 2010

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