WALKYRIE
Le dixieme monde

L’impensable s’est produit, Asgard est tombé, la cité des Dieux a été détruite par les elfes blancs.
Gunhild et Hermöd ont fui le palais d’Odin juste avant qu’il ne soit totalement détruit, emportés par le sortilège de l’étoffe avec Alrick et ses vikings survivants.

Par olivier, le 29 septembre 2014

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Notre avis sur WALKYRIE #2 – Le dixieme monde

Fuyant un funeste destin, ils se retrouvent au Folkvang, domaine de Freya, Première des Walkyries, qui ne leur réserve pas un accueil chaleureux. Persuadée qu’Odin est à l’origine de l’exil de son château Sessrumnir, arraché du sol de son royaume pour être déposé sur une terre inconnue, elle compte bien se venger sur Hermöd, le fils d’Odin de la condamnation qu’elle impute au dieu des dieux.
Pendant ce temps, les elfes blancs poursuivent leur œuvre de destruction. Manipulant les géants des glaces, ils les lancent sur Midgar. Telle une monstrueuse tempête, la haine de ces titans des neiges s’abat sur les villages des hommes qu’ils massacrent avec un plaisir morbide.

L’ordre universel a été totalement ravagé, les Ases sont morts, les hommes n’ont plus de Dieux auxquels se raccrocher. Le Ragnarök serait-il arrivé, après la chute des dieux, les hommes verront ils venir le grand hiver ?

Suite et fin de cette grande et magnifique saga nordique que Sylvain Cordurié a peaufinée, offrant aux lecteurs un récit qui n’hésite pas à sortir du schéma classique inspiré des mythes.
Le Ragnarök, la fin de l’univers connu ou conceptualisé par les hommes, terrifiant et inéluctable semble s’abattre sur Midgar. Le récit est empreint de cette farouche détermination qui anime les héros nordiques, il nous entraine au rythme fracassant des batailles.
Coté dessin, c’est un vrai régal de précision et de fluidité. Drazen Kovacevic excelle dans ces récits où il peut laisser un souffle épique envahir les planches, des cases où il nous fait presque entendre le choc des épées, les cris et la fureur qui animent ses personnages. Un dessin superbement mis en valeur par les couleurs de Simon Champelovier.

Un incontournable pour tous les amateurs de grande saga.

Par Olivier, le 29 septembre 2014

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